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A LA RENCONTRE DES CHAUVES-SOURIS Conférence Toulon

Dans le cadre du cycle annuel des conférences LPO présentées au Relais Socio Culturel Peiresc, à Toulon, Louis-Marie GIACOBBI, membre bénévole du Groupe Local Sainte Baume et administrateur de la LPO PACA a présenté , devant une quarantaine de personnes, une conférence sur les Chauves-souris identifiées dans notre région.

Souvent déconsidérés, les Chiroptères sont des espèces originales qui restent souvent méconnues du fait des difficultés d’identification.

Le Var regroupe 25 espèces des 33 nationales.

Ces mammifères ailés sont les seuls à « voler avec leurs mains » et présentent d’autres caractères spécifiques : 

  • ils survivent à l’hibernation la « tête en bas »,
  • ils voient leur fécondité décalée,
  • et surtout disposent d’un système complexe de radar  (L’écholocation) leur permettant de se diriger, de repérer et reconnaître leurs proies.

Parmi les chiroptères qui nous entourent nous retiendrons trois espèces caractéristiques :

  • Le Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis), la plus grande et une des plus rare : envergure 40-45 cm, poids 60 g, avec des ultrasons détectables par l’oreille humaine.
Molosse de Cestoni.
  • La Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), une des plus petites : envergure 16 cm, poids 3 g que l’on voit souvent chasser autour des lampadaires.
Pipistrelle commune.
  • La Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii), espèce migratrice sur de grandes distances (près de 2000 kms) et occasionnellement ichtyophage.

En réponse à une question posée, les chiroptères prédatent les petits poissons en surface, en repérant les ondulations produites par écholocation, s’en emparent par les pieds et peuvent s’immerger jusqu’ à hauteur des chevilles.

Etude réalisée sur le  Murin de Capaccini (Myotis Capaccinii)

Murin de Capaccini.

Toutes les Chauves-souris sont protégées par la loi

Mais connaissent une baisse de leurs effectifs : leur disparition étant liée aux activités anthropiques.

Parmi celles-ci l’artificialisation des territoires agricoles et naturels, la pollution lumineuse, l’emploi des pesticides ou encore la création et l’exploitation de carrières sont très néfastes pour la survie de ces espèces.

Leur maintien passe par une protection tant au niveau individuel : contrôle de la luminosité extérieure, pose de nichoir, maintien en l’état de gîtes…que par les actions collectives et publiques : protection des zones humides, création et suivi efficace des Trames vertes, bleues et noires.

Un grand merci au grand public venu nombreux, aux bénévoles des GL présents et à Katherine pour l’organisation de la conférence.

Louis-Marie Giacobbi.

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