L’an dernier, à la même époque, dernière semaine de juillet :
Au-dessus de la Place Puget encore endormie (vidéo Colette) :
Excitation aérienne chez les voltigeurs pour un départ imminent.
TOULON, 25 juillet.
Le moment est arrivé !
Le ciel est plus calme, plus silencieux, on dirait qu’il s’est brusquement vidé, cela fait bizarre.
On a beau scruté l’azur, les petites fusées noires ne sont plus là !
Chez les Martinets noirs, les non-reproducteurs et les adultes qui ont terminé leurs tâches parentales, ont quitté et quittent, en groupes, leurs nids et leurs colonies.
Néanmoins, il reste encore quelques retardataires qui n’ont pas tout à fait terminé le nourrissage de leurs jeunes, mais il n’est plus question de faire la fête dans les rues, tout se passe dans la discrétion, le silence et la détermination.
Juste quelques petits cris de bienvenue en rentrant dans le nid.
Il n’y a plus de temps à perdre !
Car pour le peuple migrateur, le grand voyage du retour vers l’Afrique a commencé,
Et pour les nouveaux nés, c’est le premier de leur vie.
Ils volent à une vitesse de 40 KM/H environ et effectuent jusqu’à 800 km/jour.
Passant par l’Espagne, puis le long de la côte occidentale de l’Afrique, le Sahara, le Sénégal, les « seigneurs du ciel » vont traverser plus d’une vingtaine de pays avant d’arriver aux forêts tropicales du Congo, du Mozambique, de l’Angola, du Nigéria jusqu’en Afrique du sud.
L’objectif à atteindre n’est pas une région bien déterminée comme la plupart des passereaux mais une vaste étendue, un ensemble de pays à la recherche de conditions alimentaires favorables.
Une incroyable migration, et toujours en vol !
C’est en vol évidemment, et, pendant l’hiver, que le Martinet renouvelle progressivement toutes ses plumes pour être paré d’un plumage tout neuf pour la migration de retour en Europe. (Et en Asie ci-dessous).
Et maintenant, pour les FANS, passé le « blues post Martinets »,
AU BOULOT !!
Il y a tant de travail à faire pour protéger leurs sites de nidification pendant leur absence pour subvenir à leur besoin à leur retour.
C’est quand même ballot de trouver porte close en rentrant de voyage, vous ne trouvez pas ?
Katherine Dubourg
Une réponse sur « FIN JUILLET, le grand départ des Martinets noirs de la rade de Toulon »
Merci pour les explications au sujet des martînets.g. Lalonde .