Sur cette cartographie du secteur de la Place des Halles (place Raspail et rues alentours), sont localisés les nids de martinets recensés jusqu’en 2018.
Depuis, pratiquement tous les travaux de rénovation, de ravalements ont pris en compte l’existence de ces nids.
Ils ont pu être conservés lorsque cela était possible, sinon remplacés par des nichoirs artificiels en béton de bois intégrés dans les murs de façades.
Ce qui est le cas pour ce nouveau chantier 1 rue Aicard qui vient de se terminer, et où dorénavant un nichoir est prêt pour accueillir un couple de martinets au printemps qui approche.
AVANT
Le nid était dans une anfractuosité à l’arrière d’une gouttière.
La règlementation des travaux impose la prise en compte des nids de martinets, comme on peut le voir sur la déclaration préalable de travaux dans son article 6.
Les travaux de ravalement ont été effectués en dehors de la période de présence de nos chers migrateurs, mais il a été impossible de conserver l’emplacement de l’ancien nid.
Il a donc été décidé d’intégrer le nichoir un peu en décalé, mais sur une zone déjà bien occupée par les martinets, côté Place Raspail.
APRES
Le groupe Martinets/Toulon observera bien entendu ce nichoir dès la saison 2023.
Un grand merci à Var Aménagement Développement (G. Vandenbussche) qui a suivi ce chantier un peu compliqué du fait de l’emplacement du nid.
Un accueil supplémentaire pour les martinets toulonnais.
Katherine Dubourg
https://www.facebook.com/MartinetsToulon
JUIN 2023 : le nichoir est occupé par un couple de martinets.
5 réponses sur « 1 rue Aicard (Toulon) et les martinets »
encore bravo Katherine et merci pour ces retours d’experiences ci-utiles pour perpetrer ces actions sur d’autres territoires!
Bonjour,
Bénévole à la LPO PACA, je trouve que les actions en faveur des martinets sur la ville de Toulon sont très intéressantes.
Je me pose la question s’il a été publié les taux d’occupation des nouveaux nids installés ?
Je ne trouve rien dans les bilans 2018 et 2019 ni sur la communication de la Mairie de Toulon.
Bonne soirée.
Luc Souret
Bonjour, le Gt martinets de Toulon se réduit à quelques bénévoles, et chaque année lors de l’arrivée des martinets, il est difficile de couvrir tous les quartiers, il y a, en priorité, la surveillance des chantiers en cours ou de nouveaux qui pourraient poser problème (ce qui est chronophage), et l’observation des sites de nidification, car nous en trouvons chauque année de nouveaux. Et il y a bien sûr l’observation des nouveaux nichoirs me suivi de leur occupation . Il faut savoir que lorsque la cavité « naturelle » a été conservée ou si un nichoir a été placé à proximité, les oiseaux peuvent revenir rapidement, mais lorsqu’on a démoli des bâtiments (lors de gros chantiers comme l’ont été Chalucet et Montéty), il peut se passer plusieurs années avant que de nouveaux couples (génération des prospecteurs) commencent à s’approprier les gîtes. A Chalucet, le Bâtiment Carnot a été réinvesti immédiatement (mais progressivement, c’est à dire que les couples ont augmenté un peu plus chaque année), la médiathèque est pour l’instant ignorée (cette année, on va installer un diffuseur de cris)… A Montéty (ilot Sud) des nichoirs ont été occupés avant même la fin du chantier. Donc tout est relatif. Mais il faut bien se dire, que plus il y aura de nichoirs installés dans notre bâti, plus de chance nous donnerons aux oiseaux de s’installer et de rester parmi nous. L’isolation thermique par l’extérieur, si elle est un bienfait pour l’humain, est une catastrophe pour toutes les espèces inféodées au bâti. En attendant, je lance un appel à tous les fans de martinets ou autres espèces du bâti pour nous rejoindre, faire dans chaque ville un petit groupe d’observateurs afin de se rapprocher des mairies, des aménageurs, des entreprises…. le dialogue est notre meilleure arme.
C’est une grande réussite Katherine que cet article 6 ! Bravo pour ta persévérance.
Merci Véronique.
Je crois qu’à la Seyne la dynamique Martinets est déjà lancée 🙂