samedi 2 novembre 2013 : les cinclés
avec : Annette, Floris, Lionel, Marc, Nans, Sébastien
→ → →
Nous avons compté 7 cincles entre le pont de la Clapière et le pont de la déviation. Ce qui est beaucoup pour deux kilomètres linéaires de Durance. Assez actifs, ils volaient, plongeaient, scrutaient, chantaient. Comme font les cincles, quoi !
Le cincle plongeur est un oiseau tout à fait particulier. Rappel :
- C’est le seul oiseau qui chante et qui plonge ;
- Une membrane nictitante blanchâtre, visible quand il cligne des yeux, les protège quand il est immergé ;
- C’est un insectivore qui capture une foule de larves et d’insectes aquatiques, crustacés, mollusques, vers, sangsues, têtards et petits poissons, et parfois aussi des œufs de poissons. II les happe sous l’eau, en déplaçant des pierres au besoin, à sa surface et sur les berges, et sous le gravier ;
- Il chante toute l’année, excepté à la période de la mue au cours de l’été ;
- La femelle chante comme le mâle, toute l’année aussi ;
- Il n’a pas les doigts palmés mais il nage très bien ;
- il glisse sous la surface de l’eau et marche littéralement dans l’eau, ou même vole sous l’eau avec les ailes entrouvertes ;
- Afin de glisser sous la surface, il se tend vers le bas, avec la tête bien baissée et le corps oblique, et une fois dans l’eau, il agrippe le fond avec ses doigts puissants et bouge librement ;
- Sa présence est un signe positif de la qualité de l’eau ;
- Les deux adultes construisent le grand nid en forme de dôme, avec de la mousse, des herbes sèches et des feuilles. Mais cette construction n’est qu’un abri. L’entrée est cachée sous un rebord végétal, et c’est là qu’est le vrai nid, une coupe d’herbes et de laîches, tapissée de feuilles.
Pas mal, hein ?
Qui qu’on a vu encore ?
2 bergeronnettes grises ;
1 corneille noire ;
1 pie bavarde (mais qui ne parlait pas) ;
2 bergeronnettes des ruisseaux ;
1 canard colvert (monsieur) ;
1 geai des chênes ;
1 mésange charbonnière.
Et de l’eau.
Une ballade au bord de l’eau, c’est toujours agréable.
Et voilà !