Samedi 05 septembre 2020
Avec le groupe Pays des Écrins, à l’initiative de cette sortie.
Texte : Pierre Bonneau
Photo : Steeve Peyron
Le rdv matinal n’a pas empêché les plus motivés de participer à cette sortie de rentrée.
L’approche était longue. Une heure de route puis de piste sous les rayons pâle de la lune. Les chaos nous empêchons de nous rendormir. Cependant, cette approche en voiture n’aura pas était stérile.
De ci de là, quelques chevreuils se faisaient remarquer de leur yeux miroitant les phares du camion.
Puis, peu après le dernier hameau de Réotier, Mikéou, nous levions à deux reprises un Engoulevent d’Europe couché sur la route. Dans son envol, les taches blanches des ailes et de la queue réfléchissaient la lumière des feux du véhicule. La journée commençait sous les meilleurs hospices.
Point de fraicheur à l’Alp, mais une douceur relative. Le jour naissait et juste sur les crêtes qui surplombent
le parking boueux, la silhouette de deux chamois se distinguaient sur un fond de ciel gris bleu.
Il nous fallu 01h00 pour parvenir jusque sur une crête, une montée animée par quelques rares Traquets motteux.
La deuxième surprise de cette matinée fût, là, sur le versant sud de la crête, l’observation d’une étagne et de son cabri. Perché sur un piton rocheux audessus des hautes falaises qui domine le vallon de Couleau, elle nous surveillait du coin de l’oeil.
Puis nous parcourions la crête à la recherche de notre objectif, le fameux Pluvier guignard. Il ne nous aura fallu pas plus d’environ 1/4 d’heure pour découvrir 5 individus à proximité de la crête. Avec nos deux lunettes, nous avons fait de très belles observations, le guignard étant ici de nature peu farouche. Se tenant à distance de 10 à 30 mètres, nos photographes étaient aux anges.
Un peu plus loin, cherchant si sur le versant de Réotier nous n’avions pas de nouveaux oiseaux, ce sont 2 vols de Niverolles alpines que nous apercevons en contre-bas. Deux vol qui finissent par n’en faire qu’un, d’environ 80 à 90 individus venant se poser non loin de nous. Quelques autres passereaux se mêlaient au groupe comme par exemple le Pipit spioncelle ou encore des Traquets motteux. Bien.
Content de notre matinée, il était temps de re-descendre. Chemin faisant, un groupe de Linotte mélodieuse s’agitait sur quelques Cirses très épineux, marmottes et marmottons nous sifflaient et deux Corneilles noires mal réveillées baillaient aux corneilles.
De retour à la voiture, nous prenions encore un peu de temps pour observer une bande de Crave à bec rouge dans le parc à mouton alors que 2 Grands corbeau nous survolaient. 10h30, il faut y aller !
Mais nous n’étions pas encore au bout de nos observations. Je pourrais vous faire part d’un banal Faucon crécerelle, mais il y a eu bien mieux. Une buse ? Oui, certes nous en avons vu une. Mais c’est au bout d’une ligne droite que s’élevaient dans le ciel 2 Aigles royaux. Cela méritait un nouvel arrêt.
Bon, allez, maintenant c’en est assez pour aujourd’hui, en route ! C’est alors qu’à peine avons-nous commencé à rouler qu’un Tétras lyre nous déboula juste devant le camion en plongeant dans la pente puis disparaissant entre les mélèzes ! Nous avons cependant eu tous le temps de l’apercevoir suffisamment longtemps pour distinguer nettement un coq.
Hé bien quelle matinée ! Comme on voudrait qu’il en soit toujours ainsi. Alors promis, on va organiser d’autres sorties.
À bientôt,
Pierre
2 réponses sur « Sortie Pluvier guignard »
Les chardons s’orthographient Cirses et non Circes …
Salut Luc,
c’est corrigé, merci pour ta vigilance
Steeve