Par ce début d’été quasi tropical il vaut mieux sortir en fin de journée, à la fraiche… enfin, disons un peu moins chaude.
Rendez-vous était fixé à 18h00 à la Barasse, un secteur bien connu du groupe après plusieurs sorties pour observer le grand-duc ou l’engoulevent.
C’est ce dernier que nous voulions contacter, tout en gardant à l’esprit que le gros hibou est tout à fait susceptible de se montrer.
Pour l’instant c’est très calme, nous sommes tout juste accueilli sur le crassier par un mâle de pinson des arbres qui, bon prince, se laisse admirer par tous, à l’ombre des pins.
Nous observons tant bien que mal deux couples de faucons crécerelles, chacun sur son territoire à l’est et à l’ouest du crassier, bien peu animé à cette période où la plupart des oiseaux font silence. Il n’est plus si utile de se manifester pour revendiquer un territoire une fois la nichée en route, nichée dont le développement demande énormément d’énergie.
Après un sympathique casse-croûte sur la terrasse de monsieur le pinson, il est temps de prêter une attention accrue à la part cachée du monde, la faune sauvage.
Quelques pigeons ramiers regagnent leur dortoir, une fauvette à tête noire se signale (tiens, on entend ni la fauvette mélanocéphale, ni la pitchou!).
Un merle noir et un rossignol l’imitent timidement.
Soudain, quelqu’un signale un grand-duc qui vient de se poser sur la barre rocheuse au-dessus du domaine départemental. On braque les jumelles, les rare longues-vues sont mises en « batterie ». On explique patiemment où et ce qu’il faut regarder dans l’oeilleton.
L’oiseau bouge régulièrement permettant à tout le monde de distinguer sa silhouette. Pendant ce temps l’engoulevent se met à chanter… soulevant un enthousiasme tout relatif dans la troupe. D’autant que le hibou se déplace et se pose en ligne de crête histoire de se donner un air héraldique qui lui va assez bien.
Dans la foulée deux autres hiboux sont trouver sur la crête au-dessus du stand de tir, à l’est du vallon. Il commence à faire sombre mais la longue-vue permet quand même de bien distinguer les oiseaux qui se découpent sur le ciel en voie d’enténèbrement.
Et les engoulevents me direz-vous? Et bien le mâle, fidèle à sa réputation, ne cesse de « ronronner ». Nous avons même la chance de voir passer deux oiseaux en vol avant qu’il ne fasse totalement nuit.
Merci à toutes et à tous pour votre amicale et nombreuse participation (nous étions une vingtaine tout de même!)
À bientôt pour de nouvelles observations naturalistes.
Baptiste
Liste des espèces contactées:
Faucon crécerelle
Goéland leucophée
Pigeon ramier
Grand-duc d’Europe
Engoulevent d’Europe
Martinet noir
Martinet à ventre blanc
Rossignol philomèle (contact auditif)
Merle noir (contact auditif)
Mésange huppée (contact auditif)
Geai des chênes
Pie bavarde
Choucas des tours
Pinson des arbres
+ Lapin de garenne
+Silène (papillon)