Le 28 août 2013
6 personnes ont répondu présent à l’appel de Vanessa Fine pour une recherche de la perdrix bartavelle et du lagopède alpin dans la RNR des Partias.
Les participants se sont retrouvés à 9h dans le bureau de la conservatrice autour d’un café. Les discussions vont bon train. L’itinéraire prévu n’est à priori pas trop long ni trop difficile, fatigue des vacances oblige !
Arrivés sur le parking des Combes, en covoiturage, quelques Pouillots véloces, Mésanges boréales et Pinsons des arbres nous accueillent. Au Saouto, nous entendons un Pic vert et sur les crêtes de la Pisse, 2 Faucons crécerelles s’amusent au milieu d’une quarantaine de Craves à bec rouge. Dans le Vallon, on en compte une soixantaine, ainsi qu’un Grimpereau des bois, une troupe de Pinsons des arbres avec des juvéniles, 2 Mésanges boréales, 3 Mésanges noires avec 2 jeunes et 2 Marmottes.
Aux Partias, 3 Faucons crécerelles, 4 Traquets motteux, 1 Pipit des arbres en vol et 2 Linottes mélodieuses. Nous croisons le berger qui nous indique qu’une de ses brebis a récemment passé l’arme à gauche et que 11 Vautours sont venus profiter de l’aubaine. Visiblement, le rôle du charognard est compris ! Au bord du Lac des Partias, presque à sec, un petit groupe de Bergeronnettes picore aux pieds des chevaux : nous pouvons voir 2 jeunes grises et 4 jeunes printanières. Sans oublier les Pipits spioncelles, Traquets motteux, Rougequeues noirs ; 5 Marmottes des Alpes et 10 Craves environ.
Depuis le lac nous sommes montés au-dessus du verrou glaciaire où nous nous sommes séparés en 2 groupes : Robert, Pierre et Yvan en haut, Vanessa, Philippe et moi en bas, pour rejoindre le Col de la Pisse par un vallon qui fait la jonction (la Paria). Nous avons pu observer un Chamois de très près, ainsi que 3 Vautours et 2 Bondrées apivores en migration.
L’autre groupe a pu observer un très jeune Monticole de roche. Mais aucun des deux n’a déniché de galliforme !
Nous nous sommes retrouvés au col de la Pisse, après avoir prospecté un éboulis favorable au lagopède. Rien !
La brebis morte gît à l’écart de la bergerie. Nous attendons le passage d’un Vautour moine, ou d’un Gypaète… on ne sait jamais !
Nous pique-niquons au col, dans l’attente d’un Tichodrome. Rien… ce sont 17 Vautours fauves qui nous survolent.
Après ce frugal repas, nous contournons les Crêtes de Coste Grosselière par un secteur d’éboulis assez… merdique (excusez-moi !), mais néanmoins « hyper-favorable pour du lago », d’après Philippe. Le problème est que nous sommes en « hors-réserve », du mauvais côté.
Malgré un effort de prospection important, aucun oiseau ne sera vu ou entendu. Le son des cloches des moutons en contrebas résonne sur la paroi rocheuse et rend l’atmosphère assez particulière, très grandiose…
Arrivés sur les crêtes nous faisons une pause, au soleil… j’ai failli m’endormir !
Nous nous séparons ensuite en 3 groupes. Robert et Vanessa à droite, Pierre et Yvan au milieu et Philippe et moi à droite. Nous « zieutons » un bon moment dans les éboulis sous la cime de la Condamine, mais à part des Niverolles en vol c’est le calme plat.
Nous redescendons par le col sous la Condamine puis par les Fonds de Closis, et tous les groupes se retrouvent dans le vallon. L’occasion de faire un peu de géologie ! Vanessa nous montre les fameuses ammonites, très bien conservées. A côté de nous, un juvénile d’Accenteur alpin est perché sur un rocher. Juste avant, Robert a magnifiquement photographié un adulte !
En redescendant dans les éboulis, un cri rompt le silence. « Une hermine ! ». La jolie bestiole fait son show, très rapide, devant nous pendant quelques minutes, le temps que Robert prenne une photo…
Philippe nous déniche un Faucon crécerelle posé sur un piton et l’identifie comme une femelle juvénile, en nous précisant ses critères.
Nous observons également plusieurs nids d’Hirondelle de fenêtres sous la Condamine. Situés à plus de 2500m d’altitude, il s’agit de la plus haute colonie française !
Cette journée n’aura pas fourni d’indices de présence de galliformes dans la réserve (mais tout de même de belles observations !), malgré l’observation récente de bartavelles. Un bivouac printanier est prévu pour l’année prochaine.
2 réponses sur « Prospection « Barta-Lago » aux Partias »
elie,
j’ai bien aimé la présentation des photos dans des cadres ne prenant que peu de place dans l’article toutes en étant très visibles.
peux tu me dire comment tu opères ?
je m’occupe du blog de bléone durance .
merci
michel
m.davin1@free.fr
Bonjour Michel,
désolé ne ne pas avoir été plus réactif, c’est donc Valérie qui s’est chargée de la réponse
A bientôt
Elie