Une virée dominicale sur les bords de la Durance pour visiter les fameuses gravières du Puy-Sainte-Réparade, voilà ce que nous avions au programme en cette matinée du 09. Ce qui n’était pas au programme c’est la pluie, fine, qui nous accompagne sur la route. Heureusement cela cesse quand les choses sérieuses commencent, et la première observation est un pic épeiche qui utilise une branche pour se dissimuler aux regards plus ou moins inquisiteurs de notre groupe.
À notre grande surprise le niveau d’eau de la plus grande des gravières est très bas, découvrant de grands bancs de graviers. L’occasion d’observer quelques chevaliers culblancs. Une recherche attentive met en évidence une spatule blanche en train de dormir, la tête sous l’aile.
Puis sur un pylône électrique en arrière-plan une forme attire l’attention. Un coup de lorgnette et… hop! son identité est dévoilée: un faucon pèlerin, probablement en train de scruter les groupes de pigeons fréquentant ces terres agricoles.
Sur la gravière suivante la fausse sterne sur le radeau est un piège dans lequel tombent souvent les ornithologues peu habitués des lieux. Dans le fond, le dortoir de grands cormorans est un grand classique, quoique un peu dépeuplé à cette heure. Mais nous avons vu partir les cormorans matinaux.
Bien abrités des oiseaux par les palissades nous espérons, en vain, contacter la rémiz penduline. À la place nous admirons à loisir aigrettes, hérons, canards et gallinules.
Un busard des roseaux vient survoler le site, puis nous avisons un aigle de Bonelli faisant une brève apparition. Contre toute attente et toutes les prévisions météo de la veille… le temps se découvre et le vent se lève (ce qui aura de fâcheuses conséquences pour une vieille Kowa).
Après un casse-croûte à l’abri d’un roncier nous rebroussons chemin pour nous rendre sur la gravière la plus à l’est du site, une des plus riches, bien qu’en partie envahie de jussie.
Pour finir un jeune busard des roseaux viendra assurer le spectacle avec une partie de pêche (probablement à la grenouille) au-dessus mais aussi dans la jussie où il disparait lorsque s’y pose.
Merci à toutes et à tous pour votre amicale participation.
Rendez-vous en novembre pour une nouvelle sortie ornitho!
Liste des espèces contactées
Cygne tuberculé
Sarcelle d’hiver
Canard colvert
Grèbe castagneux
Grèbe huppé (dont 1 juvénile tardif avec ses parents.)
Grand Cormoran
Héron garde-boeufs
Aigrette garzette
Grande Aigrette
Héron cendré
Spatule blanche
Busard des roseaux
Buse variable
Aigle de Bonelli
Faucon crécerelle
Faucon pèlerin
Râle d’eau (contact auditif)
Gallinule poule-d’eau
Foulque macroule
Chevalier culblanc
Chevalier guignette
Mouette rieuse
Goéland leucophée
Pigeon biset domestique
Pigeon ramier
Martin-pêcheur d’Europe
Pic vert
Pic épeiche
Pic épeichette (contact auditif)
Hirondelle rustique
Bergeronnette des ruisseaux
Bergeronnette grise
Troglodyte mignon (contact auditif)
Rougegorge familier
Bouscarle de Cetti (contact auditif)
Fauvette à tête noire
Pouillot véloce
Roitelet à triple bandeau
Mésange à longue queue
Mésange bleue
Sittelle torchepot (contact auditif)
Grimpereau des jardins (contact auditif)
Choucas des tours
Corneille noire
Chardonneret élégant
Tarin des aulnes
Linotte mélodieuse
Bruant des roseaux (contact auditif)
+Castor d’Eurasie (traces de présence)
+Ragondin
++Trachémyde écrite (tortue)
+++Crocothémys écarlate (libellule)
+++Souci (papillon)
++++Spiranthes spiralis (orchidée)