Dépassant Belvédère, sortant de la Vésubie rivière, le long de la route, sur notre passage, des flocks de Pinsons de l’Arbre, s’envolent. Par groupe de 20, 30 individus : ce sont les fameux “bachelor bird”comme disent nos amis Anglais. Ici que des bachelors femelles
Notre départ pédestre se fait à partir des Adrès qui est notre porte sud des Terres Rouges. Le soleil restera toujours bas sur l’horizon puisque nous somme près du solstice d’hiver. Et notre départ sur la piste qui mène aux Granges du Colonel se déroule bien dans “l’hiver”. Mais Geais, Pinsons (mâles), Mésanges charbonnières, Mésanges Huppées et Accenteurs alpins sont présents. Passe une Buse en phase claire.
Un peu plus loin, nous retrouvons nos Grives en vol dont le blanc se détache sur un ciel d’un bleu parfait !
Un peu plus haut revoilà nos Accenteurs farfouillant dans les pélites rouges pour trouver leur bonheur. Une photo montre les contorsions qu’ils sont capable de faire pour trouver leur pitance.
Mais nous quittons la piste pour gravir les pentes de pélites et manger au soleil. La lavande fanée et de même que le thym offrent leurs senteurs. Pendant notre repas le spectacle continue. C’est l’heure de l’Aigle et il est là !
Nos grands Corbeaux aussi. Yvonne garde l’oeil quand tout le monde ne pense qu’à manger et elle signale ce spectacle magnifique d’un grand vol de Chocards à Bec Jaune sur les crêtes en face de nous. Sur photo elle en dénombrera 500 !
Nous voilà repartis et Simone a laissé des pelures et un trognons de pommes pour nos amis Grands Corbeaux. Plus bas, ils nous survolent à deux reprises, mais nous n’auront pas les deux croassements de remerciement habituels, car celui de tête a le trognon dans son bec et il connaît son La Fontaine. Pas question d’ouvrir le bec pour que son compère s’empare de son trognon ! Non, mais ! (Superbe photo d’Yvonne)
Nous regagnons ensuite les voitures dans ce panorama de montagne qui va jusqu’à la mer. Dans les pins et arbrisseaux, encore des Pinsons et des mésanges huppées. Une Mésange Noire entendue et un rapace qui semble être un épervier.
Au total une journée magnifique dans un décor grandiose avec une pureté de l’air qui, comme l’a dit le poète, “rend toute chose plus belle”. Mais ne rentrons nous pas dans des jours alcyoniens ?