E-lettre Sud Infos | Publié le 07-01-2013
Après la suspension en référé du chantier de construction du parc photovoltaïque Voltalia de La Barben, dit du Puy Madame, le Tribunal administratif de Marseille avait annulé quatre mois plus tard, en juin 2012, les permis de construire. Le groupement d'associations de défense de l'environnement à l'origine du recours signait une première victoire.
Les quatre SAS porteuses des quatre premiers parcs ont alors déposé près la Cour administrative d'appel une demande de sursis à exécuter de la décision du TA. Cette juridiction vient de rejeter la demande et de condamner aux dépens les quatre SAS à payer 500 euros à chaque association concernée. Une victoire supplémentaire qui rend de plus en plus improbable la réalisation de ce projet peut-être disproportionné.
En gestation depuis 2008, ce projet porté par Voltalia s'étend sur une superficie de 170 hectares sur un espace de garrigue et maquis dont la Dreal Paca avait souligné la riche biodiversité, marquée par la présence de l'aigle de Bonelli. Cette centrale photovoltaïque doit comprendre 320.000 panneaux solaires et huit parcs représentant une puissance totale de 12 mégawatts.
Les associations impliquées dans ce combat sont le Conservatoire d'espaces naturels (CEN) de Paca, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Paca, l'Association nature environnement cadre de vie (Anec), l'Union régionale vie et nature - France Nature environnement (URVN-FNE) et l'Union départementale vie et nature (UDVN-13). L'association Clarency, d'abord en pointe contre le projet, s'est retirée de la procédure dans des conditions confuses.
Photo : X-DR.