Affiche prédation du chatLe chat domestique est un prédateur non-natif dans tous les environnements où il est présent. Introduit par l’Homme, le chat domestique est une espèce que l'on peut considérer comme « invasive » dans les écosystèmes.

L’urbanisation et la destruction des habitats impactent de manière conséquente la faune sauvage et leurs conditions de vie idéales. Le chat domestique n’est donc pas seul responsable de la mortalité ou du déclin de certaines espèces.

 

Les chats domestiques

Le chat de propriétaire est nourri, identifié, le plus souvent stérilisé, soigné et sous la responsabilité d’une personne. On estime sa population en France à près de 13 millions d’individus.
Le chat dit libre, défini article L211-27 du Code rural et de la Pêche maritime, est nourri, identifié, stérilisé et soigné. Il est sous la responsabilité du maire ou d’une association de protection de la nature. Capturé, puis relâché sur le lieu de capture, le territoire reste défendu par des chats stérilisés et non pas réinvesti par des individus féconds.
Le chat errant est nourri, plus ou moins régulièrement, par l’Homme. On estime sa population en France entre 8 à 10 millions.
Le chat haret (ou chat féral) est un chat domestique retourné à l’état sauvage. Il vit et se reproduit librement dans la nature. Nous ne disposons pas de donnée à l’échelle nationale.

 

Les proies

  • Les chats peuvent bondir jusqu’à 2 mètres de hauteur !
  • Le chat aime jouer. Même bien nourri, un chat peut, par instinct, chasser et courir après ses proies, l’objectif étant de jouer.
  • Le chat est un grignoteur, il fait entre 10 et 19 repas par jour.
  • Un chat errant consacre en moyenne 12 heures par jour à la prédation, contre 3 heures par jour pour un chat de propriétaire.
  • Selon différentes études et méthodes, un chat bien nourri peut capturer en moyenne 27 proies par an, contre 273 pour un chat errant et 1 071 pour un chat haret.

 

Les solutions retenues par la LPO pour limiter la prédation et protéger la petite faune sauvage

En 2016, la LPO a initié et conduit une étude participative visant à mieux connaître le chat, ses habitudes, son comportement, etc. Selon cette expérimentation, et d’autres études menées en France et dans le monde, différents moyens de prévention à la prédation existent. La cohabitation des chats domestiques et de la petite faune du jardin est possible avec des mesures assez simples.

 

Visionnez les vidéos « Les solutions pour limiter la prédation du chat domestique et protéger la petite faune sauvage » :

Aménager son jardin

 

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