Description
Une fois l’inventaire des espèces de la trame verte et bleue réalisé sur le site considéré, une étude cartographique va pouvoir être mise en place.
La cartographie s’appuie sur une photo-interprétation complétée par les données obtenues lors des prospections sur le terrain tant au niveau des espèces et de leur répartition que des spécificités géographiques.
Grâce à l’utilisation conjuguée de ces deux outils, la cartographie offrant une vision que le travail au sol seul ne permet pas d’obtenir, une définition et une hiérarchisation précise des zones nodales ainsi que des corridors écologiques existants, à restaurer ou à créer pourra être produite.
Ce travail permettra aussi de localiser les zones de coupure des corridors qui peuvent être de deux types :
- Matériels : Infrastructures linéaires (réseau routier, lignes électriques…)
- Immatériels : Pollution lumineuse, dérangement.
Objectifs opérationnels :
La cartographie constitue ainsi une étape importante dans la mise en place de la trame en aidant à la visualisation et à l’interprétation des résultats. Des cartes de synthèse, présentant les réseaux écologiques existants, potentiels ou à restaurer, les noyaux de biodiversité existants ou passés ainsi que les infrastructures écologiques projetées pour pallier aux ruptures des corridors écologiques, constituent un support de premier ordre en vu de la proposition d’actions concrètes.
Il sera ainsi possible d’envisager des équipements de diverse nature autorisant leur franchissement. Ces équipements peuvent être plus ou moins lourds et onéreux à mettre en place en fonction des caractéristiques de la zone à aménager et des espèces visées. (écuroducs, crapauducs, passage grande faune…)
Résultats attendus :
Cartographies, sur les zones d’études définies, des continuums écologiques présentant les zones nodales, les corridors écologiques à conserver, restaurer ou créer ainsi que les zones ou la création de points de franchissement serait bénéfique.