Une grande disponibilité des ressources alimentaires

• Décharges à ciel ouvert (proies, déchets alimentaires)
• Déchets en ville
• Nourrissage de la part des promeneurs, habitants, plaisanciers
• Proies disponibles (rats, pigeons…)

Des conditions favorables à sa nidification

• Toits plats des immeubles
• Présence de perchoirs (cheminées, antennes…) qu’affectionne particulièrement l’oiseau qui ne couve pas pendant que l’autre partenaire est sur le nid.
• Plus de sécurité grâce à la hauteur des toits où les jeunes sont moins vulnérables aux prédateurs
• Colonies moins denses qu’en milieu naturel réduisant ainsi les pertes liées à la compétition intraspécifique
• Décharges à ciel ouvert offrant des matériaux pour la construction des nids, notamment les plastiques.
• Températures plus élevées qu’en milieu naturel

• Peuvent paraître trop bruyants ou envahissants surtout en période de reproduction.
• Lors de la nidification, les adultes effectuent parfois des vols d’intimidation pouvant se montrer agressifs à l’égard des passants s’approchant trop près du nid ou des poussins.
• Attirés par l'abondance de nourriture en ville, ils se nourrissent de déchets et peuvent éventrer un sac poubelle hors conteneur.
• Provoquent des salissures et entraînent des dégâts matériels.
• Peuvent être porteurs de divers agents pathogènes transmissibles à l’humain.

Le Goéland leucophée est une espèce protégée au titre du code de l’environnement (article L.411-2). Si aucune dérogation est délivrée par arrêté préfectoral, il est interdit de lui porter atteinte (individus, nids et œufs). La personne qui perturbe intentionnellement les goélands, sans dérogation, s'expose à une contravention de 750 euros (Art. R415-1 du Code de l’environnement). La perturbation intentionnelle des espèces protégées est définie notamment dans l’arrêté du 29/10/2009.
Il est également interdit de le nourrir suivant des règlements sanitaires départementaux ou des arrêtés municipaux.

Pourquoi ne faut-il pas les nourrir ? 
Le nourrissage des oiseaux les rend dépendants de l’humain, il participe à un changement comportemental moins farouche, pouvant aller jusqu’à l’agressivité. D’autre part, cette nourriture moins énergétique peut avoir des conséquences sur son succès de reproduction et l’expose à un risque d‘intoxication alimentaire (botulisme) et à l’ingestion de plastiques.

Rendre inaccessible les restes alimentaires

Si les goélands s’installent en ville, c’est notamment parce que la nourriture y est abondante et facile d’accès. Il est donc nécessaire de réduire la disponibilité des ressources alimentaires responsables de l’expansion urbaine des goélands par une politique de gestion plus stricte des déchets (bacs fermés à la place de sacs poubelles dans la rue), mais aussi une responsabilisation de chaque citoyen (ne pas les nourrir).

Rendre difficile l’accès aux sites de nidification

Il est préférable d’anticiper la situation en évitant autant que possible les surfaces planes dans l’aménagement des toits et des cheminées.
S’il n’y a pas eu cette anticipation, la solution est de nettoyer régulièrement les toits en enlevant les matériaux de nids et d’occuper un maximum l’espace (utilisation des balcons et toits terrasses si possible, mise en place de câbles en inox tendus).

Ne pas s’approcher et laisser les jeunes au sol

Les jeunes goélands ont une phase d’émancipation au sol d’une vingtaine de jours, au cours de laquelle ils sortent du nid. Ils ne peuvent alors pas voler. Pendant cette période, les parents trônent souvent en hauteur et s’occupent des jeunes tout en défendant leur territoire. Ces jeunes doivent être laissé sur place.

Pour le grand public : flyer et banderole de sensibilisation

Pour les collectivités : livret bientôt disponible

Pour les scolaires : Support illustré sensibilisant à une meilleure perception des goélands