Le changement climatique observé depuis environ 150 ans n’est pas la cause majeure de la dégradation récente de la biodiversité. Une étude récente menée sur plus de 8 000 espèces menacées selon la liste rouge de l’Union Internationale de Conservation de la Nature montre en effet que les causes largement dominantes de leur déclin actuel sont :
- la surexploitation des espèces sur les continents comme dans les océans ;
- l’agriculture ;
- l’élevag ;
- de nombreuses modifications des sols par la déforestation et l’urbanisation ;
- les espèces invasive.
(Maxwell et al., 2016)
Parallèlement, le changement climatique lié aux activités humaines a accéléré la vitesse de dégradation écologique des écosystèmes par l’augmentation du niveau des mers, la fonte des glaciers et des événements météorologiques extrêmes lors des canicules (sécheresses et incendies).
Pour la conservation de la nature, l’enjeu est maintenant de renforcer encore plus la résilience des espèces au changement climatique et de rétablir les corridors biologiques qui favorisent la dispersion et de sécuriser davantage les zones qui demeureront des habitats les plus sensibles.
Sensibiliser les acteurs des territoires à l'érosion de la biodiversité et au changement climatique
La LPO propose de sensibiliser les acteurs des territoires à la sobriété énergétique, les solutions alternatives au carbone et de manière générale d’opter pour des solutions fondées sur la nature.
L’objectif de la LPO Provence-Alpes-Côte d’Azur
- Améliorer les connaissances sur les interactions entre le climat et la biodiversité.
- Développer des indicateurs et des suivis à long terme.
- Participer à la mise en œuvre de solutions concrètes sur les territoires pour atténuer les effets du changement climatiques dans les espaces naturels (création de corridor écologiques).
- Favoriser la séquestration du CO2 dans les espaces gérés par la LPO (RNR Partias).
- Accompagner les acteurs agricoles pour concilier protection des zones humides et des ouvrages hydrauliques.
- Favoriser le retour de la nature en ville pour atténuer les effets des îlots de chaleur.
- Lier des partenariats avec les collectivités territoriales (Cop d’avance), les entreprises, les associations, scientifiques (Grec-Sud), etc.
- Valoriser les résultats et diffuser les données.
- Constituer un pôle ressource sur le climat et la biodiversité.