Après avoir quitté ses quartiers de reproduction montagnards (jusqu’à 2700 mètres), où il niche dans des cavités ou des crevasses rocailleuses, le Pipit spioncelle effectue une migration altitudinale pour rejoindre des zones d’hivernage plus clémentes. A basse altitude, il affectionne les prairies humides, les vasières des étangs, des canaux, des marais d'eau douce ou salée, où il glane des invertébrés. Entre la mi-octobre et la mi-avril, les zones humides littorales de Provence-Alpes-Côte d'Azur offrent à cette espèce une zone de quiétude exceptionnelle pour passer l'hiver.
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