Tarier pâtre © Aurélien AudevardDu haut de sa tige sèche, un petit passereau scrute attentivement le sol à l’affût du moindre mouvement, pouvant trahir la présence d’une proie. Avec une rapidité fulgurante, il plonge au sol et remonte sur son poste de guet avec une chenille qu’il engloutie aussitôt. Au moindre danger, le Tarier pâtre émet de brefs « trak-trak » en remuant nerveusement la queue, si bien que sa compagne dont il ne se sépare jamais, est aussitôt prévenue.

 

 

Qui est-il ?

Avec ses treize centimètres, le Tarier pâtre n’est pas un oiseau très imposant mais son comportement et ses couleurs, notamment chez le mâle, le rendent plus visible. En effet, celui-ci présente un casque noir, un collier blanc, une poitrine rousse et une zone blanche sur l’aile. La femelle quant à elle, est beaucoup plus terne avec une nuance orangée sur la poitrine et une tête plus brune. Les Tariers pâtres chassent sur des terrains secs et dégagés, depuis des perchoirs. Leurs milieux de prédilections sont les landes, les versants rocailleux parsemés de buissons bas et de pâtures maigres, les prairies entourés de haies. Il ne dépasse jamais 1000 mètres.

Le Tarier pâtre est principalement insectivore, il se nourrit de coléoptères, de diptères, d’orthoptères, de lépidoptères et de tout ce qui rampent au sol. En hiver, il peut à l’occasion consommer des graines.
Les oiseaux que nous rencontrons sur le littoral varois en hiver, n’y nidifient pas. Ils remontent vers des secteurs intérieurs du Var ou plus au nord. Le nid est construit d’herbes sèches dans un talus à la base d’une touffe d’herbes. Cinq ou six œufs sont couvés durant deux semaines. Il faut tout autant de jours pour que les jeunes sortent du nid. A l’âge de six semaines, les jeunes oiseaux sont indépendants. Une seconde couvée est souvent réalisée.

 

Le Tarier pâtre a une large distribution et occupe toute l’Europe, le Nord-Ouest de l’Afrique, la Turquie jusqu’à l’Asie centrale. Les populations d’Europe de l’Ouest et centrales sont des migratrices partielles alors que les populations d’Asie sont strictement migratrices. Des races orientales présentent autour de la mer Caspienne et en Asie centrale peuvent atteindre l’Europe chaque année. Elles diffèrent de la race type par une coloration générale beaucoup plus pâle, un collier blanc plus grand, un croupion blanc très large et des sous-alaires noires.

 

Pour le voir...

Le Tarier pâtre est présent uniquement à la mauvaise saison sur la frange littorale varoise. Afin de mettre toutes les chances de votre côté pour l’observer, des sorties nature dans les salins de Hyères sont organisées par la Ligue pour la Protection des Oiseaux en partenariat avec la Communauté d’Agglomération Toulon Provence Méditerranée. Peut-être aurez-vous l’occasion de faire sa connaissance en compagnie de spécialistes des oiseaux. La prochaine sortie est prévue le 28 février à 14h00 au parking de l’Almanarre. Une autre balade ornithologique gratuite, sur les oiseaux des jardins est prévue ce même jour à 09h30 au parc saint-Bernard à Hyères. Réservations au 04.94.01.09.77.

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