Ce 29 juillet, le Jour du Dépassement Mondial marque le jour où la demande humaine de nourriture, de fibres, de bois et d'absorption de carbone (Empreinte Écologique mondiale) depuis le 1er janvier dépasse la quantité de ressources biologiques que les écosystèmes de la Terre peuvent renouveler dans l'année entière (biocapacité mondiale).
En 2019, la date est la plus précoce dans le calendrier depuis que le monde a basculé dans le déficit écologique au début des années 1970, selon Global Footprint Network. Il y a trente ans, elle était en octobre, puis fin septembre il y a vingt ans.
Après un récent ralentissement, la tendance s'est de nouveau accélérée au cours des deux dernières années en raison d'une augmentation des émissions de carbone.
En 2019, la date du Jour du Dépassement Mondial signifie que l'humanité utilise les ressources biologiques de la planète 1,75 fois plus rapidement que celles-ci ne peuvent se renouveler. Durant les cinq derniers mois de l'année, nous aggraverons le déficit écologique en puisant dans le capital naturel de la Terre. On dit que l'humanité “utilise 1,75 planète.” Les émissions de carbone représentent 60 % de l'Empreinte Écologique totale.
La compatibilité avec une seule planète (au lieu de 1,75) nécessite de repousser la date (#MoveTheDate) du Jour du Dépassement Mondial au 31 décembre au moins. La décarbonisation de l'économie est un levier puissant. Réduire de moitié les émissions mondiales de carbone ferait reculer la date de trois mois, selon Global Footprint Network.