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loup gris - christels - pixabayLa LPO appelle ses sympathisants à s’opposer à de nouvelles dérogations pour abattre des loups en France, qui accentuent les menaces pour la conservation de cette espèce protégée, sans apporter de solutions efficaces et durables aux problèmes rencontrés par les éleveurs.  

Le gouvernement a ouvert jusqu’au 10 juin 2025 une consultation publique sur un projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 21 février 2024 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup.

Prises en application de la loi d’orientation agricole (article 16, IV) du 24 mars 2025, les modifications proposées visent maintenant à augmenter les possibilités de tirs autour des troupeaux de bovins et d’équins, au détriment de moyens de protection éprouvés.

La LPO invite donc le public à participer à cette consultation pour donner un avis défavorable sur le projet d’arrêté, en s’inspirant des arguments suivants :

  • Une synthèse des études et des expérimentations sur les moyens de protection des élevages bovins doit être réalisée et diffusée, comme le prévoit le PNA 2024-2029 « Loup et activités d‘élevage ». 
  • L’attribution des autorisations de tir par les Préfets se base uniquement sur les dommages, sans évaluation de l’état de conservation du loup aux différents niveaux géographiques.
  • Les solutions non létales telles que la présence humaine (éleveurs, bergers, bénévoles), les clôtures, les chiens de protection ou l’effarouchement, soutenus par une aide financière adaptée, doivent être privilégiées avant toute autorisation de destruction. 
  • Aucun bilan des effets des arrêtés précédents sur la conservation du loup et sur les dommages aux troupeaux n’a été réalisé.  
  • L’élaboration de l’analyse technico-économique territoriale doit être mieux cadrée et réalisée par un prestataire « neutre ».  
  • Le seuil déclencheur d’une autorisation de destruction est très faible : une seule prédation au cours des 12 derniers mois suffit.
  • Si l’élaboration d’une liste de mesures de réduction de vulnérabilité est un progrès de principe par rapport à l’affichage de la « non-protégeabilité » des troupeaux de bovins, une seule de ces mesures peut suffire pour obtenir une autorisation de tir. Il est important qu’au minimum deux mesures soient requises, afin que le dispositif soit efficace en termes de protection. 
  • Des moyens de protection efficaces pour les troupeaux bovins et équins existent ailleurs en Europe et fonctionnent très bien, comme le montre l’étude « Parangonnage sur la politique publique du loup ».

Le projet d’arrêté a également reçu un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Participez à la consultation

Source LPO France

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