Le printemps arrive en montagne et le déneigement rapide permet de reprendre activement les prospections en altitude.
C’est la période optimale pour rechercher, sans déranger les oiseaux, les indices hivernaux (crottiers en particulier) des galliformes de montagne permettant de localiser précisément les secteurs d’hivernage, zones clé du cycle annuel de ces espèces patrimoniales, fragiles et menacées.
Si beaucoup de biotopes à tétras-lyre et perdrix bartavelle ont déjà fait l’objet de diagnostics, il reste encore de nombreuses « zones blanches » à prospecter notamment pour le lagopède alpin et la gélinotte des bois.
Une connaissance fine de ces zones est pourtant primordiale pour pouvoir les protéger efficacement lors des projets d’aménagement qui se multiplient en montagne (construction de refuges, de pistes, de remontées mécaniques…).
Il est par conséquent impératif de noter vos futures observations de galliformes, qu’elles soient directes ou indirectes. Dans ce dernier cas, pour aider à reconnaître les principaux indices de présence, merci de consulter les documents en annexe et de joindre en cas de doute des clichés numériques qui permettent souvent le diagnostic d’espèce.