En 2013, une thèse encadrée par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et financée par la société Réseau de Transport d’Electricité (RTE) a été lancée pour améliorer la connaissance des interactions entre les oiseaux et les lignes électriques à haute et très haute tension.
Jusqu’à présent en France, la collision entre les oiseaux et les lignes électriques avait été étudiée localement sur de nombreux sites, mais la localisation des enjeux à l’échelle nationale restait incomplète. D’autre part, nous ne disposons pas d’évaluation de la mortalité avifaune par collision. Les chiffres parfois avancés ne reposent sur aucune étude solide. Afin de pouvoir mieux ajuster son action en faveur de l’avifaune, RTE a donc souhaité encourager l’amélioration de la connaissance des impacts de son réseau électrique par rapport à la viabilité et aux comportements des populations d’oiseaux.
La thèse de Leyli Borner a apporté des éléments de réponse méthodologiques à ce vaste sujet et a ouvert des perspectives pour la suite, à la fois en termes de recherche et d’applications.