Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage
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Le 24 septembre dernier, un agent du Parc National du Mercantour (06) a trouvé au bord d’une rivière un oiseau qu’il ne pouvait confondre avec aucun autre : un Vautour fauve. Ce dernier était prostré, très maigre, et sa tête tombait sans qu’il ne puisse la relever. Sans l'intervention de ce professionnel, le vautour n'aurait jamais pu voler de nouveau.
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Lors d’une après-midi de fin octobre, un Busard des roseaux femelle blessé à l’aile a été découvert dans un buisson d’une commune du Vaucluse. Le découvreur a eu le bon réflexe de nous contacter immédiatement, afin de lui assurer une prise en charge au Centre de sauvegarde, et lui donner une chance de voler à nouveau.
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En hiver, la mangeoire est un allié précieux pour nos amis à plumes : leurs besoins énergétiques augmentent en conséquence du froid, les ressources se raréfient, les journées se raccourcissent et avec elles le temps qu’ils ont pour rechercher leur nourriture. Voici quelques conseils avant d’installer votre mangeoire. Cependant, les postes de nourrissage sont des lieux de promiscuité où les oiseaux se transmettent des maladies aviaires.
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Au début du mois d’août, des éco-gardes du massif de la Sainte-Baume, situé dans le Var, ont trouvé un jeune blaireau perdu en pleine journée. Ce dernier était très maigre, déshydraté et plein de parasites. Il était si faible qu’il n’a pas cherché à s’enfuir, ce qui a permis aux éco-gardes de l’attraper afin de lui venir en aide. Ce blaireau orphelin a pu être pris en charge par le Centre de sauvegarde.
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Chers amis de la nature, cet été 2022 fut le plus chaud jamais enregistré en Europe, selon le programme européen Copernicus1. De records de chaleur en déficits pluviométriques, la nature nous interpelle sur le dérèglement climatique que nous provoquons. Au Centre de sauvegarde, la diversité des causes d’accueil de la faune sauvage en détresse témoigne tristement de ce bouleversement.
Dans les piscines, les noyades accidentelles de petits animaux se multiplient avec l’augmentation des températures. Lorsqu’ils y tombent, même s’ils savent nager, les animaux finissent par s’épuiser, piégés par les bords lisses et hauts qui les empêchent de s’extraire de ce piège.