Ces opérations se sont déroulées dans le cadre du programme de sauvegarde du gypaète soutenu par la Commission européenne et coordonné par la LPO : Le LIFE GYP’ACT
Le Gypaète barbu est l’une des quatre espèces de vautours présentes en France. Autrefois présent dans les montagnes du sud de l’Europe, leur nombre a considérablement chuté au cours des XIXe et XXe siècles en raison du braconnage, de la raréfaction des herbivores sauvages et des changements dans les pratiques agricoles.
Dans le cadre du LIFE GYP’ACT et dans la continuité du LIFE GYPCONNECT, des opérations de réintroduction sont organisées chaque année dans le Massif central et dans les Préalpes. L’objectif ? Éviter que l’espèce ne disparaisse en créant des noyaux de population permettant de rétablir les échanges et le brassage génétique entre les populations des Pyrénées et des Alpes.
C’est ainsi que courant mai et juin, huit jeunes ont été réintroduits en France : quatre dans l’Aveyron, deux dans la Drôme et deux dans le Vercors.
Les oiseaux ont été libérés selon une méthode qui consiste à placer des poussins issus d’élevage en captivité dans un nid artificiel, leur permettant de s’acclimater au milieu naturel pendant les semaines précédant leur précédent leur premier envol. Ces centres d’élevages sont coordonnés par la Fondation pour la Conservation des Vautours (VCF) qui vise à soutenir les programmes de sauvegarde du gypaète et de la reconquête des territoires où il a disparu.
Sargas, Serapias, réintroduits dans l’Aveyron et Drôme et Baronnies, réintroduits dans la Drôme ont récemment pris leur envol ! Une bonne nouvelle accueillie non sans crainte à l’heure où Roc réintroduit l’année, a été tué aux Pays-Bas par une éolienne.
Alors longue vie à ces casseurs d’os !