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Les oiseaux d'eau sont des espèces qui dépendent écologiquement des zones humides, que ce soit des milieux d'eau douce, des rivières et des lacs, des étangs et des roselières, des marais et des prairies humides qui leur servent d'habitats et de réserves de nourriture. Benjamin Kabouche, directeur de la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur, vous emmènera durant cette conférence à la découverte de ces espèces passionnantes.

Alors qu’une vague de froid est annoncée pour la semaine prochaine, les Cigognes blanches ont déjà entamé leur migration pour remonter vers le Nord. Ce grand échassier est en effet un des premiers oiseaux à revenir de la zone sahélienne pour occuper ses sites de nidification. La population française est en forte augmentation depuis 1995 et compte aujourd’hui 2 200 couples répartis dans le nord-est, l’ouest de la France mais aussi dans le bassin du Rhône et la Camargue.

Magnifique randonnée entre gorges et forêt où l’on peut observer des espèces patrimoniales comme le Cincle plongeur, l’Hirondelle de rochers ou le Faucon pèlerin.

En parcourant ce sentier qui longe le bas des hautes falaises du village de Moustiers-Sainte-Marie, on peut apercevoir de nombreuses espèces d’oiseaux liés au milieu rupestre. La balade passe aussi par des milieux variés (landes à genêts, chênaie blanche) dans lesquels divers passereaux peuvent être observés.

Entre falaises et forêt, de nombreuses espèces peuvent être observées. Ce sentier qui parcourt les fameux rochers des Pénitents vous permettra de rencontrer des espèces liées au milieu rupestre. La deuxième partie de la randonnée, en milieu plus forestier, offre la possibilité d’entendre et d’apercevoir  divers passereaux.

Depuis le 1^er janvier 2019, la vente de pesticides chimiques de synthèse est interdite aux particuliers.  Il s’agit des produits phytosanitaires : fongicides, insecticides, nématicides, acaricides, herbicides et autres biocides d’origine chimique. La commercialisation et la détention de tous ces produits à usage non professionnel  sont désormais interdites.

Avec 81 espèces pour 4595 oiseaux dénombrés, ce comptage a été réalisé conjointement aux recensements Wetlands International. Les quantités d'oiseaux d'eau ont été au rendez-vous, avec des effectifs de canards de surface bien supérieurs aux années passées.

L’image de la semaine provient des Vieux salins d’Hyères où un Blongios nain, espèce rarissime en hiver, a été photographié. Ce minuscule Héron d’une trentaine de centimètres passe normalement la mauvaise saison en Afrique et dans le sous-continent indien. La population française comprise entre 280 et 520 couples montre un déclin marqué depuis les années 60, avec la perte des zones humides, si bien qu’elle est classée « En Danger » dans l’hexagone.

Difficile à suivre aux jumelles, cette virtuose de la voltige est l’hirondelle dont le vol est le plus maîtrisé. En effet, il s’apparente à un véritable spectacle le long des falaises avec des piqués vertigineux. L’Hirondelle de rochers est celle qui passe le plus de temps dans notre pays. Migratrice au nord de son aire de répartition, elle devient migratrice partielle dans le sud de l’Europe. Les migrateurs se déplacent vers la région méditerranéenne ou dans le nord de l’Afrique.

Au cours de l’année 2018, dans le cadre du LIFE Alpilles, la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur (LPO PACA), avec la collaboration du Parc naturel régional des Alpilles (PNRA) et d’A ROCHA, a renouvelé le suivi porté sur six espèces d’oiseaux remarquables de la ZPS des Alpilles.

Avant le 25 janvier 2019, dites non au projet d’arrêté visant à prolonger la chasse de ces espèces.

Le flamant rose… Son caractère exotique dans l’imaginaire collectif peut expliquer son succès dans les objets de notre vie quotidienne Avant cet étonnant engouement, le flamant rose était l’emblème de la Camargue – la grande, celle que l’on sait entre les bras du majestueux Rhône, et la plus petite, qui nous est plus familière aux portes de la cité Hyéroise.

Situé au coeur de la Réserve Ornithologique de Haute-Provence, le Lac de l’Escale présente une multitude d’habitats favorables à la fréquentation toute l’année de nombreuses espèces d’oiseaux. La balade du « Tour du Lac » permet d’admirer en détail les différents milieux et d’y rencontrer des espèces caractéristiques de ces zones.

Appelée aussi la Dame blanche, l’Effraie est sans doute l’espèce de rapace nocturne nicheur la plus menacée de Paca. En effet, les preuves de nidification se comptent désormais sur les doigts des deux mains depuis 10 ans. Avec son vol bas, les collisions routières représentent 50% des causes de mortalités, bien favorisées par l’arrachage des haies en bord de route. Sur le territoire de la métropole, un seul couple est encore connu sur la base aéronavale d’Hyères.

Dans le cadre du programme Life (www.life-alpilles.com) conduit par le Parc naturel régional des Alpilles pour protéger la biodiversité et en particulier les oiseaux, trois camps de prospections spécifiques au Grand-duc d’Europe (Bubo bubo) sont en cours de réalisation. Répartis sur trois mois, novembre, décembre et janvier, les camps de prospections sont ouverts à toutes et à tous. La prochaine date à venir est le 19 janvier 2019.

La LPO porte plainte auprès de la Commission européenne.

Ce rapace, typique des zones agricoles de polyculture et d’élevage, passe volontiers des heures à voler à basse altitude au-dessus des prairies à la recherche de proies. En automne, un grand nombre de Milans royaux migrent en Espagne et en France pour hiverner. À la tombée de la nuit ils se réunissent sous forme de dortoirs. Ces dortoirs peuvent regrouper des dizaines voire des centaines d’individus !

Le Dr Jane Goodall nous explique pourquoi le martinet est un oiseau fascinant qui fait pratiquement tout en vol : manger, boire, dormir, s'accoupler, recueillir les matériaux pour leur nid. Mais il est menacé et a donc besoin de notre protection en Europe et en Afrique.

Toulon figure parmi les lauréats du concours Capitale française de la Biodiversité 2018dans la catégorie "Milieu urbain et bâti",pour la protection des nids de Martinets dans le bâti en partenariat avec la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur, à travers son groupe local de Toulon.

Les premiers accouplements de Gypaètes barbus ont été observés dans le Haut-Dauphiné. Pendant cette période, les oiseaux sont sensibles au dérangement. Afin de respecter leur tranquillité, une zone de sensibilité majeure (ZSM) est mise en place avec une zone coeur de 700m où l'activité est à éviter et une zone tampon de 1000m où le survol est à éviter. Merci de les respecter.