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Rapace nocturne le plus grand d’Europe, le Grand-duc occupe tous les principaux reliefs de France avec des noyaux de populations dans le Massif central et la bordure méditerranéenne. Super prédateur, sa taille lui permet de maitriser des mammifères ou des oiseaux de grandes tailles comme le Lapin de garenne, la Fouine ou des rapaces diurnes et nocturnes ! Très bien implanté sur le territoire de la Métropole, on l’entend en hiver émettre son hou-ôh grave, signalant le début de sa reproduction.

Le Lac de Gaubert, plan d’eau entouré de bois et de champs, est l’endroit idéal pour une balade découverte en famille. La balade du tour du lac vous permettra d’observer diverses espèces d’oiseaux, notamment des oiseaux au plumage coloré : le Guêpier d’Europe et le Martin-pêcheur d’Europe.

Espèce abondante du haut Arctique, l’Harelde boréale est un canard plongeur qui se reproduit près des mares et des petits lacs dans la toundra. Même si l’espèce présente un large éventail de plumages, le mâle est facilement reconnaissable à sa très longue queue. C’est en automne qu’elle entame une migration vers le sud pour atteindre en faible nombre les côtes atlantiques et plus rarement méditerranéennes. Un oiseau a d’ailleurs été vu en ce début de semaine sur les salins d’Hyères.

Hirondelles et martinets sont des espèces dépendantes des constructions humaines pour leur reproduction. Les Hirondelles de fenêtres accusent un déclin très important ces dernières années. Chaque année en été et au printemps, la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur se mobilise pour sensibiliser le grand public, enrichir nos connaissances et ainsi mieux les protéger.

Depuis quelques semaines le gel et la neige se sont abattus sur le territoire, menaçant ainsi la survie de nombreux animaux. Et pour cause :  l'arrivée du froid limite les déplacements des oiseaux et rend l'accès aux ressources difficile voir impossible pour certains d'entre-eux.

Avec 81 espèces pour 4264, le comptage de cette fin novembre est marqué par une diversité intéressante notamment chez les anatidés, dont les effectifs reprennent des couleurs après deux hivers bien fades.

Le Lac des Mées est un site intéressant de la Réserve Ornithologique de Haute-Provence. On peut y voir de nombreux oiseaux d’eau, notamment des hivernants. Le tour du lac se fait facilement en 30 minutes et peut être l’occasion d’une balade familiale pour initier les enfants à l’ornithologie.

Cinq nouveaux vautours moines ont été relâchés par la LPO PACA le 17 novembre dernier, dans le cadre du programme de réintroduction du Vautour moine mis en place depuis 2005 dans le Verdon.

L’hiver arrive dans les Partias, il est temps pour la réserve de revêtir son manteau d’informations ! Les bénévoles du groupe LPO Pays Briançonnais ont été très actifs pour effectuer des actions de gestion de la RNR avec l'équipe de l'antenne de Briançon.

S’il y a des animaux qui contribuent à la beauté du monde, il s’agit bien des oiseaux ! Avec leurs plumages colorés, leurs chants merveilleux et leurs nids douillets, ils réjouissent l’œil humain. Certaines espèces semblent encore plus artistes que d’autres. Venez vite les découvrir dans ce nouveau numéro de l'Oiseau Mag Junior ! Abonnez-vous dès maintenant pour le recevoir !

Le Centre de recherche Provence-Alpes-Côte d’Azur de l’INRA - Unité Expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne - a chargé la LPO PACA de concevoir et d’animer une formation Initiation à l’ornithologie qui se déroule sur quatre journées réparties dans l’année.

Du 29 octobre au 1^er novembre dernier se sont retrouvés à Guillaumes, dans les Alpes-Maritimes, huit stagiaires de toute la Région Sud avec pour objectif de mieux connaître les oiseaux : les reconnaître, mieux saisir leur biologie et leur écologie.

Dans le cadre d’une journée organisée lundi 12 novembre à Cairanne (84) sur le thème du « Patrimoine viticole et les cabanons » par l’association des Elus et citoyens pour le patrimoine de Vaucluse, la LPO PACA a été invitée pour présenter l’intérêt d’intégrer la biodiversité dans les projets de rénovation et de valorisation du petit patrimoine bâti en zone agricole.

Contrairement aux idées reçues, les nichoirs doivent être installés de préférence dès le mois de novembre et non au printemps. En effet, certains oiseaux, comme la mésange, recherchent très tôt un lieu pour la reproduction. D’autres comme le troglodyte mignon vont s’y abriter en hiver.

Emblème des lagunes méditerranéennes, le Flamant rose est un résident permanent des salins d’Hyères. Entre 800 et 1000 oiseaux hivernent chaque année sur ce site. Novembre et décembre voient le début des parades et la formation des couples. Outre la célèbre figure en cœur, 8 postures différentes et 17 transitions possibles ont été identifiées lors de leurs parades, soit un maximum de 136 combinaisons différentes !

Ce jeudi 8 novembre a eu lieu le lancement officiel de la carte découverte des oiseaux d'Hyères à l'esplanade du château, en présence de Jean-Pierre Giran, maire de la ville, des représentants des partenaires du projet dont la Métropole Toulon Provence Méditerranée, Enedis, le département du Var, le Parc national de Port-Cros, le Conservatoire du littoral et la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La LPO Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Ville d’Hyères sont heureux de vous inviter au lancement du dépliant «Les oiseaux d’Hyères» le jeudi 8 novembre 2018 à 9h00, esplanade du Château à Hyères.

Au total, le suivi 2018 aura permis de dénombrer 25 048 oiseaux migrateurs. Pour ne citer que les espèces phares : 220 Aigles bottés, 68 Circaètes Jean-le-blanc, 201 Bondrées apivores, 15 694 Pigeons ramiers, 481 Guêpiers d’Europe, 2 783 Pinsons des arbres, 2 235 Hirondelles rustiques et 1 351 Hirondelles de fenêtre ont été comptabilisés.

Des efforts importants de conservation sont entrepris pour reconstituer les populations de vautours dans le Verdon dans la cadre d'un programme spécifique. Nous vous présentons dans cet article le bilan de reproduction du programme pour l'année 2018.

Depuis les années 1980, des efforts importants de conservation sont entrepris pour reconstituer les populations des vautours disparues à l’échelle de l’Union Européenne. Aujourd'hui les acteurs de la protection des rapaces sont organisés et structurés sur la majeure partie des massifs pyrénéen et alpin ansi que dans les grands Causses. Les efforts engagés par les ornithologues, les collectivités locales, la profession agricole et les entreprises (Enedis et RTE) contribuent à des résultats qui sont positifs. En revanche la situation internationale en Afrique et en Asie est particulièrement préoccupante pour la pérénité des rapaces nécrophages.