Pour la seconde année consécutive, le chronoventaire et le STELI sont mis en place sur le site des Etangs de Sauvebonne afin de suivre le cortège d’espèces de papillons de jour et de libellules au fil des saisons année après année.
Le chronoventaire est un protocole national d’inventaire développé par le Museum d’Histoire Naturelle (MNHN) qui permet un suivi à long terme des papillons de jour et des Zygènes. Il se base sur la subdivision en stations des différents milieux d’un site, chacune correspondant à une aire bien précise. C’est un protocole qui se concentre non pas sur le nombre d’individus rencontrés pour chaque taxon mais sur la diversité des espèces.
Pour cette première session, 11 espèces différentes ont été recensées, contre 12 en 2020. Une diversité qui semble donc normale pour un début de saison, de plus, la majorité des espèces de 2020 ont été retrouvées cette fois-ci. On peut néanmoins déplorer l’absence du Paon du jour (Aglais io), bien que l’espèce ai été observée début mars et en avril les deux années précédentes.
Les 5 stations du site ont des structures globalement identiques par rapport à l’année précédente, mis à part la 4ème qui subit un referment progressif. Ainsi, les cortèges de papillons se modifient avec des espèces plus tardives et donc absente pour ce relevé. Ce qui explique une diversité très basse par rapport à la première session de 2020 (2 papillons contre 5 l’année dernière).
On peut néanmoins se réjouir d’une hausse du nombre d’espèce sur la station 3 (6 contre 4 en 2020) qui ajoute deux taxons encore méconnus du site : l’Aurore (Anthocharis cardamines) et l’Echancré (Libythea celtis).
Pour les libellules, le Suivi Temporel des Libellules (STELI), également développé par le MNHN, est mis en place. L’ensemble des pourtours des étangs ainsi que leurs abords ont été prospectés afin d’avoir un relevé le plus exhaustif possible des espèces présentes sur le site.
Néanmoins, une seule espèce a été trouvée : l’Agrion élégant (Ischnura elegans), alors qu’en 2020, trois taxons avaient été identifiés.
Différentes sessions de ces deux protocoles vont être réalisées jusqu’en septembre afin d’appréhender les variations avec l’année dernière, afin de découvrir de nouvelles espèces et de surveiller les populations des espèces patrimoniales.