Ecureuilroux © Caroline Serra CRSFSAfin de célébrer les 20 ans de la LPO PACA, nous avons fait le choix de vous dévoiler, tout au long de cette année 2018, un bilan sous forme de chiffres clés illustrant concrètement nos engagements pour la protection de la biodiversité. Aujourd'hui c'est le Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Buoux qui est mis à l'honneur, avec le témoignage de Ghislaine Pechikoff, administratrice en charge du CRSFS.

 

1998 : 269 animaux • 2018 : 15779 animaux

Créé en 1996 à l’initiative du Parc naturel régional du Luberon, le Centre Regional de Sauvegarde la Faune Sauvage (CRSFS) a pour vocation première de recueillir les animaux sauvages en détresse trouvés par les particuliers, les soigner et les réinsérer, au terme de leur convalescence dans leur milieu naturel. Depuis 2008, le Parc naturel régional du Luberon délègue à la LPO PACA la gestion de ce centre.

Nombre d'animaux recueillis au Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Buoux

En 20 ans, le CRSFS a accueilli 15779 animaux en détresse. Entre 1998 et 2018, le nombre d’animaux accueillis par an a été multiplié par 5.

 

Ghislaine PechikoffTémoignage

Ghislaine Pechikoff

Administratrice en charge du CRSFS

 

Quand avez-vous commencé à vous impliquer au CRSFS ?  Qu’est-ce qui vous a motivé ?

Je suis arrivée à Cavaillon en 1999 et j’ai commencé à m’investir dans les activités du CRSFS en 2001, le Parc du Luberon en était encore gestionnaire. J’ai d’abord effectué la formation pour devenir bénévole transporteur en 2001. Je suis médecin à la retraite. Je souhaitais, même si je ne suis pas vétérinaire pouvoir mettre mes connaissances médicales au service de la faune sauvage.
J’ai particulièrement voulu m’impliquer quand le nombre de mammifères que nous accueillions a augmenté. Ils était 3% aux débuts du centre et 25% maintenant ! Le centre a dû évoluer et s’équiper pour les accueillir. Dans ce cadre, j’ai participé à la définition d’un protocole pour l’accueil des hérissons.

 

Quelle a été l’évolution du centre en 20 ans ?

Le centre s’est clairement professionnalisé. Les équipements ont évolué pour s’adapter à la spécificité des pensionnaires et les équipes sont de plus en plus qualifiées. En effet, nous recevons chaque année plus de pensionnaires et nous devons nous adapter.

 

Selon vous, à quoi ressemblera le centre dans 20 ans ?

J’espère que nous aurons à ce moment trouvé une solution pour avoir un centre plus central en PACA. En effet, lorsque des animaux sont trouvés dans les Alpes-Maritimes par exemple, ils mettent trop de temps à nous parvenir et sont généralement mal en point à leur arrivée. Il faudrait trouver une solution à ce problème.

 

Selon vous, quel sera le challenge que le CRSFS devra relever lors des prochaines années ?

J’aimerais que le centre puisse s’impliquer dans la santé publique humaine. En effet, les oiseaux et les autres animaux que nous accueillons peuvent être porteurs de germes qui peuvent se transmettre à l’homme. Le centre pourrait être en capacité de lier un partenariat avec des laboratoires ou des instituts de veille sanitaire.

 

Selon vous, quelle sera l’évolution de LPO PACA ?

Il se pose actuellement la question du rattachement à la LPO France. En effet, la LPO Aquitaine, la LPO Vienne et d’autres ont fait le choix de fusionner avec la LPO France pour ne former qu’une structure juridique. Ainsi, la LPO Aquitaine par exemple, n’est plus une association locale mais une délégation régionale de la LPO France. Cette décision aurait probablement des avantages comme permettre une stabilisation du budget, mais elle aurait également des inconvénients comme une possible perte d’indépendance.

De plus, dans 20 ans je pense que la LPO sera réellement reconnue au niveau régionale comme un association très professionnelle, experte des questions de biodiversité et non plus seulement des oiseaux. En effet, la LPO s’intéresse de plus en plus aux autres espèces et plus seulement aux oiseaux.

 

Que diriez-vous à une personne qui souhaite rejoindre la LPO et apporter son aide au CRSFS ?

Selon moi, il n’y a pas de petit rôle, tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice. Il n’est absolument pas nécessaire d’avoir des connaissances vétérinaires. Chacun donne de son temps et de son énergie comme il le souhaite, il n’y a aucune obligation. Selon moi, le premier geste à faire est l’adhésion. Il permet de participer à la vie de l’association et de rester informé de ses actions.

 

Télécharger la fiche "Agir pour la cause des animaux sauvages : soigner et relâcher"

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