Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
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Espèce présente de façon hétérogène en Paca, le Lapin de Garenne est une espèce introduite, originaire de la péninsule ibérique. Les densités les plus importantes sur le territoire de la métropole se retrouvent sur les îles d’Hyères. Difficile de croire que cette petite boule de poils a été l’une des espèces de petit gibier les plus chassée en France (jusqu’à 13,5 millions de tués en 1974/1975). Son existence a été mise en péril, bien aidée également par des maladies comme la myxomatose.
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Présent sur 132 communes de Paca, le Mouflon méditerranéen l’est également sur le territoire de la métropole. On le retrouve sur les communes d’Hyères, du Revest-les-Eaux ou de la Valette-du-Var où quelques groupes ont été introduits pour la chasse ou se sont échappés d’enclos. Ne soyez donc pas surpris d’en voir gambader parmi les chèvres du Mont-Caume ou dans les massifs du Fenouillet ou du Coudon.
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Ce petit poisson de 8 cm de long possède une coloration caractéristique avec un corps blanchâtre et une bande brune longitudinale qui s'étend jusqu’à l’œil. La Bennie de toux se rencontre aisément autour des îles d’Hyères, notamment entre 3 et 40 mètres de fond, le plus souvent sur des tombants rocheux où les cavités lui servent d'abri.
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Accusé de terroriser le poulailler, ce petit canidé, traîne en effet une réputation de voleur de poules qui lui vaut d’être encore classé comme nuisible. Cependant, on connaît moins bien ses rôles de charognard, évacuant les animaux malades ou blessés ; mais aussi de régulateur des rongeurs évitant ainsi les pullulations et donc les ravages aux cultures. Cette régulation des rongeurs restreint également la propagation de la maladie de Lyme, puisqu’elle élimine en même temps les campagnols porteurs de tiques infectés susceptibles de contaminer l’homme.
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Emblème des lagunes méditerranéennes, le Flamant rose est un résident permanent des salins d’Hyères. Entre 800 et 1000 oiseaux hivernent chaque année sur ce site. Novembre et décembre voient le début des parades et la formation des couples. Outre la célèbre figure en cœur, 8 postures différentes et 17 transitions possibles ont été identifiées lors de leurs parades, soit un maximum de 136 combinaisons différentes !
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Ce petit mammifère attendrissant dispose tout de même, d’une cuirasse de 6000 piquants. Principalement nocturne, il aime à fréquenter les parcs et jardins pour y dénicher des invertébrés, comme les vers, les limaces ou les araignées. Depuis quelques jours avec l’arrivée de la mauvaise saison, il cherche un refuge pour passer l’hiver et s’isoler du froid, du vent ou de la pluie. N’hésitez pas à lui laisser un tas de bois ou de feuilles, pour lui permettre d’hiberner en toute sécurité.
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Ce fringille au corps rondelet et au bec conique assez fort, peut présenter un plumage de couleur grise ou chez le mâle adulte, une tête, une poitrine et un croupion rouge vif. Espèce rare en France, un jeune oiseau a été bagué cette semaine sur les salins d’Hyères, fournissant ainsi la première donnée pour ce site. Cette espèce typique des marais scandinaves, des montagnes d'Asie et des plaines de Sibérie, est encore bien loin de ses quartiers d’hivernage situés en Inde !
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C’est l’espèce la plus présente en ce moment sur le littoral varois. Avec son béret noir pour le mâle ou marron pour la femelle, cette Fauvette est une nicheuse commune dans le Var dont les populations locales sont rejointes, à l’automne, par celles en provenance d’Europe de l’est, ou de Scandinavie. Certains oiseaux ne feront que transiter par le Var, se gavant d’olives ou de graines de pistachiers lentisques avant de rejoindre l’Espagne, le Maroc ou l’Algérie.
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Point d’Ours polaire dans le Var, mais l’espèce reste l’une des plus impactées par les activités humaines. En effet, le changement climatique provoque la fonte de la banquise en Arctique et réduit la période de chasse de ce prédateur emblématique. Ce ne sont plus des suppositions mais une triste réalité, la surface de la banquise décroît d'environ 13,4% par décennie et les populations d’Ours polaire lui emboitent le pas, avec une diminution par exemple de 24% en 30 ans au Canada.
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Après plusieurs mois passés dans nos campagnes, les Hirondelles rustiques vont rejoindre leur quartier d’hivernage situés au-delà du Sahara, pour occuper une aire d’hivernage située du Libéria jusqu’à la République démocratique du Congo. Certaines atteindront même l’Afrique du sud. Ce trajet de 10 000 kilomètres est une stratégie pour pallier le manque d’insectes durant l’hiver mais aussi la concurrence en Afrique durant la période de reproduction où pas moins de 37 espèces d’hirondelles indigènes se côtoient.