Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
- Détails
- Zoom sur une espèce
Avec les beaux jours, les insectes sortent de leur dormance après de longs mois cachés sous les écorces ou dans les trous des arbres. La Grande tortue est l’un de ces papillons qui passe l’hiver sous sa forme adulte. Alors qu’une étude sonne l’alarme en annonçant que 41% des espèces d’insectes sont aujourd’hui menacés d’extinction, ce beau papillon nous rappelle combien ils sont indispensables au bon équilibre des écosystèmes en favorisant la décomposition de la matière organique, la pollinisation ou l’existence de leurs prédateurs.
- Détails
- Zoom sur une espèce
Présent dans la plupart des massifs forestiers de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Chevreuil est une espèce qui privilégie l’altitude où on le rencontre principalement entre 750 et 2000 m. Présent sur 113 communes du Var, il est cependant rare sur le territoire de la métropole. On le retrouve en faibles effectifs sur les communes d’Hyères ou d’Ollioules. Ce petit cervidé d’une vingtaine de kilos, affectionne les bourgeons qu’ils consomment parfois en quantité excessive au printemps, le poussant parfois jusqu’à l’ivresse.
- Détails
- Zoom sur une espèce
L’art du camouflage est sans doute ce qui caractérise le Butor étoilé. Ce petit héron brun, doré et tacheté sait se fondre dans les roselières où il vit toute l’année. Comme si cela ne suffisait pas, il peut lorsqu’il est découvert, étendre son cou et pointer son bec vers le ciel pour ressembler à la ligne d’un roseau ! Cette espèce peu commune dans le Var n’est qu’un migrateur, qui se rencontre à l’unité sur les zones d’eau douce comme ce fut le cas ces dernières semaines sur le Plan de la Garde.
- Détails
- Zoom sur une espèce
De son vol chaloupé, l’oiseau papillon comme il est surnommé, vit sur les parois rocheuses. Il arpente la moindre fissure à la recherche d’insectes et d’araignées qu’il déloge de son long bec. En provenance des massifs alpins où il niche entre 1400 et 2900 m, le Tichodrome entreprend à l’automne une migration altitudinale l’amenant vers des zones plus accueillantes. En Paca, on le rencontre aussi bien sur les différentes falaises de basse altitude (côtières ou intérieures) que les grands édifices pierreux.
- Détails
- Zoom sur une espèce
Alors qu’une vague de froid est annoncée pour la semaine prochaine, les Cigognes blanches ont déjà entamé leur migration pour remonter vers le Nord. Ce grand échassier est en effet un des premiers oiseaux à revenir de la zone sahélienne pour occuper ses sites de nidification. La population française est en forte augmentation depuis 1995 et compte aujourd’hui 2 200 couples répartis dans le nord-est, l’ouest de la France mais aussi dans le bassin du Rhône et la Camargue.
- Détails
- Zoom sur une espèce
L’image de la semaine provient des Vieux salins d’Hyères où un Blongios nain, espèce rarissime en hiver, a été photographié. Ce minuscule Héron d’une trentaine de centimètres passe normalement la mauvaise saison en Afrique et dans le sous-continent indien. La population française comprise entre 280 et 520 couples montre un déclin marqué depuis les années 60, avec la perte des zones humides, si bien qu’elle est classée « En Danger » dans l’hexagone.
- Détails
- Zoom sur une espèce
Appelée aussi la Dame blanche, l’Effraie est sans doute l’espèce de rapace nocturne nicheur la plus menacée de Paca. En effet, les preuves de nidification se comptent désormais sur les doigts des deux mains depuis 10 ans. Avec son vol bas, les collisions routières représentent 50% des causes de mortalités, bien favorisées par l’arrachage des haies en bord de route. Sur le territoire de la métropole, un seul couple est encore connu sur la base aéronavale d’Hyères.
- Détails
- Zoom sur une espèce
Aussi appelée la Sauterelle de Noël, cette espèce est un des rares orthoptères à survivre durant l’hiver, à des températures pouvant atteindre les - 10°c. Elle vit discrètement sous le revers des feuilles la journée et chasse durant la nuit les pucerons ou des chenilles. Réparti dans l'ouest et le sud-est de la France, cette espèce est rare et discrète. Ses stridulations sont inaudibles, si bien que l’utilisation d’un appareil de capture des ultra-sons s’avère nécessaire pour détecter sa présence !
- Détails
- Zoom sur une espèce
Rapace nocturne le plus grand d’Europe, le Grand-duc occupe tous les principaux reliefs de France avec des noyaux de populations dans le Massif central et la bordure méditerranéenne. Super prédateur, sa taille lui permet de maitriser des mammifères ou des oiseaux de grandes tailles comme le Lapin de garenne, la Fouine ou des rapaces diurnes et nocturnes ! Très bien implanté sur le territoire de la Métropole, on l’entend en hiver émettre son hou-ôh grave, signalant le début de sa reproduction.
- Détails
- Zoom sur une espèce
Espèce abondante du haut Arctique, l’Harelde boréale est un canard plongeur qui se reproduit près des mares et des petits lacs dans la toundra. Même si l’espèce présente un large éventail de plumages, le mâle est facilement reconnaissable à sa très longue queue. C’est en automne qu’elle entame une migration vers le sud pour atteindre en faible nombre les côtes atlantiques et plus rarement méditerranéennes. Un oiseau a d’ailleurs été vu en ce début de semaine sur les salins d’Hyères.