Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
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Strictement migrateur en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, hormis quelques couples nicheurs observés dans les Bouches-du-Rhône, le Vanneau huppé présente une large aire de répartition, de la côte Atlantique à la mer du Japon ! Il est reconnaissable à sa huppe noire proéminente, ses couleurs métalliques, ses ailes larges et arrondies où ses cris très originaux. Il affectionne les milieux ouverts à la végétation rase et fuit le froid ainsi que le gel. Ces conditions sont primordiales pour que le Vanneau huppé puisse trouver de quoi s’alimenter, notamment des insectes, mais surtout, des lombrics.
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Le Loir gris est un petit rongeur nocturne assez bien réparti en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avant de rentrer en hibernation, d’où l’expression « dormir comme un Loir », ce dernier recherche des cavités dans les vieux arbres, les fissures rocheuses ou les combles des maisons pour passer la mauvaise saison. Vivant en groupe d’une dizaine d’individus, cette espèce dite omnivore, peut se nourrir à la fois d’aliments d’origine végétale (graines, fruits) ou animales (insectes, limaces).
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Espèce originaire d’Asie, le Faisan de Colchide a été introduit en Europe par les romains. Il est aujourd’hui largement répandu dans toute la France. Alors que nous traversons une période de reconfinement, les dirigeants des chasseurs, devant la grogne de leurs adhérents, demandent à passer outre les contraintes sanitaires en prétextant le côté nuisible de cette espèce. Ils pourraient ainsi pratiquer leur loisir en toute impunité, sous couvert de mission de service publique. Rappelons qu’entre 6 et 15 millions de faisans sont lâchés par ces mêmes chasseurs chaque année…
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Après avoir quitté ses quartiers de reproduction montagnards (jusqu’à 2700 mètres), où il niche dans des cavités ou des crevasses rocailleuses, le Pipit spioncelle effectue une migration altitudinale pour rejoindre des zones d’hivernage plus clémentes. A basse altitude, il affectionne les prairies humides, les vasières des étangs, des canaux, des marais d'eau douce ou salée, où il glane des invertébrés. Entre la mi-octobre et la mi-avril, les zones humides littorales de Provence-Alpes-Côte d'Azur offrent à cette espèce une zone de quiétude exceptionnelle pour passer l'hiver.
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Migrateur occasionnel, le Pouillot à grands sourcils niche dans la taïga Sibérienne et passe l'hiver en Asie du sud-est. Lors de sa migration, ce passereau de 6 grammes peut donc entamer un périple de 8000 km ! L’augmentation des observations de l'espèce en Europe de l’ouest se poursuivant, les scientifiques émettent aujourd’hui l’hypothèse d’un changement de voie migratoire, dont la destination n’est pas encore connue. Chaque année, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur voit le passage de plusieurs individus.
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Occupant la moitié nord-est de l’hexagone, la Fauvette Babillarde est présente dans une vaste gamme de paysages arborés et buissonnants aussi bien en montagne qu’en plaine. En dehors des trois départements alpins de Paca, elle est relativement peu commune ailleurs. C’est en octobre que les derniers migrateurs vont regagner leurs quartiers d’hivernage situés dans le nord-est de l’Afrique notamment au Soudan ou en Ethiopie, pour un périple avoisinant les 5000 km !
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L’Oreillard gris fait partie des 34 espèces de Chauve-souris présentes en France. Répartie dans toute la France c’est une espèce qui fréquente les forêts méditerranéennes littorales, les plaines et les versants boisés des Préalpes. En été, on la retrouve en petites colonies de mise bas notamment sous les charpentes, les combles ou les granges. A l’inverse en hiver, elle devient solitaire et se rencontre de façon isolée dans des milieux assez divers comme les mines, les tunnels ou des grottes.
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Avec ses 5 cm de longueur, cette chenille à la robe zébrée ponctuée de taches orange n’est autre que le stade larvaire du magnifique Machaon. Ce papillon pouvant atteindre 90 mm d’envergure est largement répandu sur le territoire de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La Carotte sauvage ou le Fenouil sont les plantes où vous pourrez observer sa chenille. En cas de danger, celle-ci est capable de déployer une glande bifide et d’émettre des composés chimiques qui repousseront les prédateurs.
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Papillon diurne relativement commun, le Vulcain entame avec l’arrivée de l’automne, sa migration vers des contrées méridionales plus clémentes, comme l’Afrique du nord. Lorsque les conditions météorologiques le lui permettent, il est capable d’effectuer 3000 km en 5 semaines, bien aidé également par la couleur noire de sa robe, lui permettant une absorption rapide de la chaleur solaire. Durant ce grand voyage, il ne s’arrêtera qu’une fois par semaine pour s’alimenter de fruits pourris ou de nectar.
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Le Pluvier guignard entame sa migration dès la fin du mois d’août en provenance de la toundra subalpine. Il traverse actuellement la région PACA pour rejoindre l’Afrique du Nord où il passera l’hiver. Ce limicole peut parfois être d’une familiarité déconcertante lors de ses haltes migratoires, ce qui par le passé lui a valu d’être chassé en grand nombre. Gérés par la Métropole Toulon Provence Méditerranée, les salins d’Hyères où cet individu a été photographié, fournissent la plus grande quiétude aux migrateurs épuisés.