Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
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La Sittelle torchepot possède des pattes robustes aux ongles courbes qui lui permettent de se déplacer dans tous les sens le long des troncs et des branches. Elle fréquente les forêts mixtes ou de feuillus, les bocages, les parcs présentant de vieux arbres mais, reste absente de la bande littorale. Elle se nourrit d'invertébrés phytophages ou corticoles tels que les coléoptères, les lépidoptères ou encore les araignées, et comme beaucoup d'espèces, acquiert un régime granivore en hiver. Cavernicole pour la nidification, la sittelle est capable de réduire la taille d’entrée du nid en le maçonnant au diamètre de son corps pour éviter l’intrusion d'autres espèces.
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Ce grèbe boréal niche à la fois sur le continent américain et en Eurasie. Il affectionne les étangs et les marais d'eau douce à végétation flottante, submergée et émergente. Comme beaucoup d’espèces nordiques, le gel des zones humides provoque en hiver la fuite des oiseaux vers les eaux côtières, les lacs d'eau douce ou salée, de la façade atlantique et moins communément, du bord de la Méditerranée. Cette espèce connaît depuis 30 ans et à l’échelle mondiale, une nette décroissance de ses populations (classé vulnérable). L’observation cette semaine, d’un individu sur les salins des Pesquiers à Hyères (83) est donc un fait remarquable.
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Avec sa double huppe noirâtre et sa collerette rousse, le Grèbe huppé est le plus grand grèbe européen. En été, il préfère les eaux douces peu profondes entourées d’une frange de végétation palustre où il construit un nid flottant, essentiellement constitué d’algues et de débris végétaux. L’espèce se nourrit de poissons et de gros invertébrés aquatiques. Migrateur partiel, il est surtout sédentaire mais les individus issus des régions nordiques où le gel sévit en hiver, sont contraints de migrer vers des régions méridionales, se regroupant sur les grandes pièces d’eau ou les eaux côtières abritées.
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Bien que nicheuse dans le nord-est de la France, les Alpes et le Massif central, cette grive est surtout présente sur l’ensemble de l’hexagone en hiver, où elle fréquente des habitats ouverts et clairsemés, des zones boisées et des broussailles regorgeant de baies, de vers et d’insectes. Originaire de Scandinavie ou de Sibérie, ces bandes de Grive litorne fuient le manque de nourriture et les rigueurs climatiques, pour migrer vers le sud et rejoindre pour certaines les bords de la méditerranée jusqu’au Maghreb.
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Espèce nordique, le Bruant des neiges affectionne le milieu minéral. On le retrouve sur les côtes rocheuses, les secteurs montagneux et la toundra rocailleuse où il se nourrit d’insectes, de graines de graminées, de bruyères ou d’arbustes. L’espèce est migratrice sur la majeure partie de son aire de répartition et hiverne en Europe Centrale et Occidentale, fréquentant les grandes plaines ainsi que les côtes britanniques, scandinaves ou françaises. L’observation récente de deux individus sur les salins des Pesquiers, à Hyères dans le Var, est donc tout à fait exceptionnelle.
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Espèce ubiquiste, le Pic épeiche est le plus commun des pics que l’on peut rencontrer en France. Bigarré de noir, de blanc, le mâle chez cette espèce se différencie par le rouge de sa nuque. Son habitat très diversifié s’étale du niveau de la mer jusqu’à 2000 mètres où il fréquente des boisements très diversifiés. Durant la belle saison, il y consomme des insectes notamment xylophages et même parfois des jeunes oiseaux au nid, alors qu’en hiver les graines deviennent prédominantes de son régime alimentaire.
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Espèce très rare en France, un Bruant rustique a été capturé sur la commune de Hyères la semaine passée. Il s'agit de la seconde mention contemporaine pour la France méditerranéenne, ce passereau se reproduit dans les forêts boréales marécageuses de la Fennoscandie, en passant par la Sibérie jusqu'à l'Asie du nord-est, et hiverne principalement en Asie de l'Est. De nouvelles données recueillies dans toute l'Europe pour la Liste rouge européenne des oiseaux indiquent que l'espèce a considérablement diminué ces dernières années et que ce déclin se poursuit.
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Espèce méditerranéenne et troglophile, le Minioptère de Schreibers fréquente les mines et grottes abandonnées tout au long de l'année. Parfois en groupe en hiver, il forme en été des colonies de plusieurs milliers d'individus où les mâles sont acceptés. Les femelles ne donnent naissance qu'à un seul petit mais ont la particularité de pouvoir allaiter ceux de leurs congénères. Ce chiroptère présente 7 colonies de reproduction connues en région PACA, dont 2 dans le Var, accueillant chacune 1000 à 4500 individus après la mise bas.
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Principalement granivore, cette espèce achemine les graines jusqu’à son nid souterrain via de véritables autoroutes pouvant atteindre une dizaine de mètres. De grande taille, cette fourmi a la particularité de présenter plusieurs castes : la gyne (reine), les majors, les médias et les minors dont chacune possède son propre rôle au sein de la colonie. C’est à l’automne à la faveur des pluies que les essaimages ont lieu, et que les fourmis ailées appelées aussi « alludes » font leur apparition. Les reines fécondées lors de cette période perdent leurs ailes et s’enterrent ensuite pour former une nouvelle colonie.