Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
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Largement réparti sur le globe, le Traquet motteux se retrouve de l’Amérique du Nord à la Sibérie orientale. Migrateur transsaharien, tous les individus passent l’hiver en Afrique tropicale et équatoriale, ce qui représente une migration de près de 30 000 kilomètres pour les individus provenant de l’Alaska. Actuellement nombreux sur la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, les individus sont en pleine migration pour retrouver leur site de nidification, principalement situés sur des massifs montagneux, comme les Alpes.
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Cette araignée est présente partout en France, elle peut être localement très abondante, notamment dans les jardins. Elle se tient à l'affût sous sa toile en forme de dôme et on la reconnaît à ses deux lignes jaunes bordant son abdomen. Malgré sa taille petite taille (5-7mm), elle est facile à observer au sol entre les tiges des plantes herbacées. De par sa grande abondance locale, il n'est pas rare d'observer les comportements de reproduction sur les toiles aux alentours du mois de juin (comme illustré ici, le mâle étant à droite et la femelle à gauche).
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Espèce des lagunes méditerranéennes, le Goéland railleur entame actuellement sa migration vers le nord de la méditerranée, où il va nicher en colonie. Il se différencie de notre Gabian (Goéland leucophée) par sa petite taille ainsi que son bec fin et bordeaux. Après un déclin dans les années 80, ses populations sont désormais florissantes, notamment grâce à la création d'îlots de reproduction. Les salins d'Hyères, de Berre et la Camargue accueillent chaque année cette espèce, où de nombreux couples sont présents.
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Espèce inoffensive, la Couleuvre vipérine est souvent confondue avec une Vipère. Elle s’en différencie par ses pupilles rondes, ses grosses écailles sur la tête ainsi que sa queue longue et effilée. Espèce semi-aquatique, la Couleuvre vipérine apprécie les zones humides de la région, telles que les cours d’eau et les mares, mais peut aussi se trouver en eau saumâtre, dans des marais ou des salins. Elle se nourrit essentiellement d’amphibiens et de poissons, qu’elle chasse principalement à l’affût.
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En ce début du mois de mars, les premiers Tircis émergent en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. D’une envergure de 4 cm, ce papillon apprécie les milieux boisés tels que les allées forestières, les parcs et les jardins arborés où il s’alimente du nectar des fleurs ou de la sève des arbres. Ce mâle, posé sur une branche, protège son territoire et attend l’arrivée d’une femelle pour s’accoupler. A l’approche, d’un rival, une lutte aérienne s’engage, au cours de laquelle le propriétaire des lieux évincera l’intrus de son habitat.
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Tantôt appelé Mégère (pour la femelle), tantôt appelé Satyre (pour le mâle), Lasiommata megera est un des papillons de jour les plus communs en France, présent partout en France. Les mâles se livrent à un comportement particulier, se perchant en haut des collines après une vive compétition laissant aux meilleurs mâles les points les plus culminants. Les femelles jugent ainsi les mâles à l'altitude de leur territoire.
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Limicole mimétique, la Bécasse des bois est une espèce appréciant les milieux boisés entrecoupés de prairies humides, où elle s’alimente de vers et de petits arthropodes durant la nuit. Hivernante en France, les effectifs nicheurs sont, quant à eux, estimés entre 6000 et 12 000 couples. Chassable dans pratiquement toute l’Europe, la France prélève, à elle seule, près d’un million d’individus chaque année. La Bécasse des bois est, durant l’hiver, commune sur les îles d’Hyères, comme en atteste ce cliché pris sur l’île du Levant.
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L’Hirondelle de fenêtre s’est bien adaptée à la présence de l'Homme, notamment à son bâti. Son nid, sphérique, construit à partir de boue et de sa salive, est placé directement sous un surplomb : rebord de fenêtre ou avant-toit. Dès mars, après avoir passé l’hiver en Afrique, elles peuvent retrouver l’endroit exact de leurs précédentes nichées. Son dos noir, présentant des reflets bleus, ainsi que son croupion blanc, permettent d’identifier cette espèce, lorsqu’elle poursuit les insectes volants dont elle se nourrit.
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Le Marbré-de-vert profite des températures clémentes de la fin de l’hiver pour sortir de sa chrysalide. Ce phénomène est nommé « l’émergence ». Les marbrures vertes présentes sur la face inférieure de ses ailes sont à l’origine de son nom, bien que d’autres espèces lui ressemblent. Ce papillon, bien réparti sur la métropole, apprécie les milieux ouverts, chauds et secs tels que les friches et les bords de cultures. En se nourrissant de nectar, les papillons participent activement à la pollinisation des fleurs.
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L'Hespérie de l'Alcée (Carcharodus alceae), d’envergure 25-34mm, est l’exemple type de la confusion papillon de jour / papillon de nuit. En effet, selon une croyance populaire les papillons de jour sont très colorés et les papillons de nuit sont plus ternes, or il n’en est rien, et pour cause l’Hespérie de l’Alcée fait partie des papillons de jour !