Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
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Plante vivace rare, l’Ail petit Moly (Allium chamaemoly) est en France uniquement présente sur la frange littorale méditerranéenne. Dégageant une odeur ail, la floraison intervient vers janvier et forme des petits bouquets de fleurs blanches qui rasent le sol. Présente sur les Salins d’Hyères et représentant un fort enjeu de conservation, cette espèce est protégée sur l’ensemble de l’hexagone. Le sanglier, friant de ses bulbes, l’urbanisation et les espèces exotiques envahissantes sont les principales menaces qui pèsent sur l’Ail petit Moly.
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Suspendu tel un fruit, enveloppé dans ses ailes, le Petit Rhinolophe se repose. N'ayez pas peur, comme toutes les chauves-souris, il ne s’accrochera pas à vos cheveux. Ce qu'il cherche ce sont les moustiques et autres invertébrés qu’il repère grâce à son système d’écholocation. Cette petite chauve-souris préfère les espaces semi-boisés, parcs, vergers et bocages. Malheureusement ses populations sont en diminution à cause de la pollution et de la raréfaction des abris dans les bâtiments (granges, greniers).
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Habitué aux plateaux montagnards où il niche, l’Accenteur alpin passe l’hiver à des altitudes plus basses, souvent sur des parois rocheuses. Il recherche dans les anfractuosités de ces dernières, des graines ou des petits invertébrés résistants à la saison. Territorial en période de nidification, cette espèce est grégaire en hiver. Peu farouche, il peut, par exemple, être observé au Mont Caume. Plus corpulent que son cousin l’Accenteur mouchet, il s’en différencie par ses flancs roux et la base de son bec jaune.
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Nicheur en Sibérie, le Pipit de Richard hiverne principalement de l’Inde au sud de la Chine. Quelques individus préfèrent passer cette rude saison au Moyen-Orient voire, plus rarement, en Europe de l'Ouest. Observé il y a quelques jours sur la base aéronavale d'Hyères, cette espèce cherche des insectes, dont il se nourrit, dans des milieux ouverts à l'herbe rase. Souvent au sol, il est facilement repérable à sa posture droite, son large sourcil clair et sa taille plus grande que les autres Pipits hivernants en France.
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Migrateur exceptionnel dans le Var, le Phalarope à bec large est un limicole qui niche près des étangs et des marais de la toundra arctique. Observé il y a quelques jours sur les salins d’Hyères, cette espèce passe l’hiver au large des côtes du Sud-Ouest de l’Afrique et entame donc, chaque année, une migration de plusieurs milliers de kilomètres. En réalisant des mouvements circulaires à la surface de l’eau, il créé un mouvement ascendant, faisant remonter les invertébrés dont il se nourrit.
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Rapace très commun, la Buse variable peut se rencontrer dans différents habitats tels que le bocage, les milieux agricoles, les ripisylves et les lisières de forêts, où elle trouve de grands arbres pour y construire son nid. Comme son nom l’indique, son plumage est relativement variable allant du blanc au brun foncé. Cette espèce protégée, longtemps considérée comme nuisible, à tort, est très utile pour les agriculteurs puisqu’elle s’alimente principalement de petits rongeurs pouvant occasionner des dégâts aux cultures.
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Fidèle à son partenaire tout au long de sa vie, le Plongeon arctique niche dans les régions circumpolaires des continents américain et eurasiatique. Expert en pêche sous-marine, il se nourrit de poissons qu’il poursuit jusqu’à plusieurs mètres de profondeur. Ces longues plongées, durant parfois 4-5 minutes, sont rendues possibles grâce à des capacités pulmonaires et sanguines exceptionnelles. Le Plongeon arctique passe l’hiver dans les régions tempérées et quelques rares oiseaux s’arrêtent sur le littoral dans les baies abritées ou sur les grands lac et étangs de PACA.
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Brun, rondelet et habituellement la queue relevée, le Troglodyte mignon porte bien son nom. En effet, le mâle construit un nid cylindrique avec une entrée latérale, souvent accolée à un mur ou un tronc d’arbre, rappelant l’architecture troglodytique. Bien en évidence sur son promontoire, cet oiseau, malgré ses 8 centimètres, possède une voix puissante et un chant rythmé caractéristique. Alors qu’il ne se reproduit pas sur le littoral de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Troglodyte mignon y vient cependant passer l’hiver, pour y retrouver la douceur du climat et les insectes ou les araignées dont il raffole.
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Relativement facile à identifier grâce à ses cicatrices blanchâtres zébrant son corps sombre, le Dauphin de Risso doit ces dernières aux nombreuses interactions sociales qu'il peut avoir avec ses congénères. C'est d'ailleurs grâce à ces scarifications, propres à chaque individu, que les spécialistes peuvent les reconnaître à distance. Ce Dauphin, mesurant entre 3 et 4.5 mètres et pesant jusqu'à 500 kilogrammes, se nourrit quasi exclusivement de calmars qu'il chasse principalement la nuit, notamment au large de la métropole Toulonnaise.
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Le Héron garde-bœuf est souvent confondu avec l’Aigrette garzette mais s’en différencie morphologiquement par son bec jaune, et, au printemps, par ses plumes orangées qu’il arbore sur son dos, sa tête et sa poitrine. L’origine de son nom s'explique par son comportement : il accompagne volontiers le bétail auprès duquel il trouve quantité d’insectes, constituant une part importante de son alimentation. Les rares zones agricoles de la métropole sont propices pour l'observer en journée parmi les moutons ou les chevaux.