Zoom sur une espèce
Retrouvez ici une chronique que nous publions chaque samedi dans Var-Matin dédiée à une espèce animale, que vous pouvez observer, régulièrement ou moins, dans les salins d'Hyères, réserve ornithologique incroyablement riche.
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La couleur verte de la Rainette méridionale lui permet de se camoufler à merveille dans la végétation. Elle s’y accroche à l’aide des disques adhésifs au bout de ses doigts. Elle se différencie de la Rainette verte, par l’absence du double liseré foncé/pâle sur les flancs, et par son chant. Elle pond dans des eaux stagnantes peu profondes et se nourrit d’insectes. Sa raréfaction est due à la disparition des zones humides et l’utilisation de pesticides.
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Oiseau au plumage jaune vif, le Tarin des aulnes est un visiteur régulier de vos mangeoires. Comme le laisse deviner son nom, il se nourrit aussi de graines qu'il trouve dans les aulnes, les bouleaux ou les ormes, mais aussi de graines de chardons et de pissenlits. Fringille des forêts de montagne, il se déplace souvent en groupes et va rejoindre dans quelques semaines ses zones de reproduction situées principalement en Scandinavie.
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Petite plante bulbeuse de quelques millimètres, la Romulée de Florent n’est présente sur la planète que sur les îles d’Hyères et le cap Bénat. On comprend donc son classement comme espèce vulnérable. C’est en mars qu’elle fleurit discrètement sur les pelouses rases et ouvertes de bord de mer. Extrêmement sensible aux piétinements, elle est souvent menacée par la fréquentation du sentier littoral ou par son aménagement.
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La Mouette rieuse est très commune sur le littoral méditerranéen. En plumage nuptial, elle se reconnaît à son capuchon brun noir. Opportuniste, la Mouette rieuse se nourrit de petits invertébrés, de poissons ou de restes qu’elle peut trouver le long des étangs urbains ou des ports de pêche. Ses colonies de reproduction peuvent compter des milliers d’individus comme cela est le cas en Camargue. Monogame et fidèle à son site de nidification, il existe une seule colonie sur la Métropole toulonnaise, aux salins d’Hyères.
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L'Étourneau sansonnet est particulièrement grégaire en hiver où il peut se rassembler en dortoirs de plusieurs milliers d’individus et passer la nuit dans les parcs urbains, créant parfois vacarmes, salissures et grognements des habitants. Au crépuscule, ces groupes offrent dans le ciel, un spectacle époustouflant créant des formes variées et virevoltantes. Reconnu pour son rôle de régulation des populations d’insectes, il se nourrit également d’autres invertébrés et de fruits en fonction des saisons.
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Le Blaireau est le plus gros mustélidé de France. Animal discret aux mœurs nocturnes, il est assez commun sur l’ensemble de la région Paca. Omnivore, il se nourrit de serpents, de petits rongeurs, de vers de terre, de champignons ou de fruits. Il est capable de déplacer jusqu’à 40 tonnes de terre pour creuser son réseau de terriers, constitué d’un terrier principal et de terriers secondaires où il peut cohabiter avec d’autres espèces comme le Renard roux ou le Lapin de garenne.
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Le Chevalier aboyeur est le plus gros des chevaliers présents en France. Hivernant régulier en PACA mais peu répandu, on peut l’apercevoir cependant en grand nombre à partir du mois d’avril lors de sa remontée d’Afrique pour rejoindre la Scandinavie. Ses cris sonores sont une succession de notes qui lui ont valu son nom. Les crustacés, les insectes et les petits poissons constituent la base de son alimentation.
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Le Geai des chênes est la sentinelle de la forêt, rien ne lui échappe et il est toujours enclin à signaler de ses cris râpeux et sonores, la présence d’un prédateur ou d’un intrus. On peut l’observer aisément dans les forêts de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Durant l’automne, il enfouit dans le sol des réserves de glands, qu’il retrouvera au cours de l’hiver, grâce à son excellente mémoire visuelle. Le Geai des chênes a aussi la particularité d’imiter les cris de nombreuses espèces d’oiseaux.
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Le Monticole bleu est un hôte d’exception des falaises et villages côtiers de la région Paca, même si on peut le rencontrer jusqu’à 1800 m dans le massif alpin. Il sautille de roche en roche à la recherche d’insectes, de lézard, de baies ou de graines. Il niche dans les cavités des falaises, des murs avec une population particulièrement élevée sur la métropole toulonnaise. Le Monticole bleu reste tout de même une espèce régionale quasi menacée (UICN) avec la perte de son habitat et à la surfréquentation touristique.
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Cousin du Moineau domestique, le friquet est plus discret vis-à-vis de l’Homme et s’en distingue par la virgule noire sur sa joue blanche. Même s’il possède une large répartition mondiale, ses populations sont malheureusement en très fort déclin en France. Il a désormais disparu de plusieurs régions où la modification des pratiques agricoles est mise en cause. Associé aux milieux ruraux, il niche dans les cavités de vieux arbres.