Attirer une audience plus jeune, informer les bénévoles de manière hebdomadaires voire quotidienne.
Depuis 2010, la LPO PACA s’est dotée d’un site internet et a peu à peu développé sa présence sur les réseaux sociaux. Le but est d’attirer une audience plus jeune, plus difficilement atteignable par des moyens traditionnels. Les réseaux sociaux permettent également d’informer les adhérents et bénévoles de manière hebdomadaire voire quotidienne.
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*nombre cumulé de visiteurs de 2010 à 2017 sur le site paca.lpo.fr
Témoignages
Jean-Luc ROBINET
Bénévole du groupe local Luberon Monts de Vaucluse
Lors de la création de la LPO PACA, internet était encore dans un état embryonnaire, comment décririez-vous le développement de la communication digitale de la LPO ?
On est passé d’une 2CV à une Ferrari !
Pour ce qui est de la communication interne, au début il n’y avait rien du tout.
Dans un premier temps, a été mise en place une liste de diffusion avec Yahoo, ce qui permettait aux inscrits de communiquer entre eux. Mais le système était trop verrouillé.
Par la suite, le choix s’est porté sur l’utilisation d’un Google Group qui regroupe, en principe, tous les salariés, administrateurs et coordinateurs de groupe local de bénévoles (GL) ainsi que les bénévoles actifs qui le souhaitent. C’est un groupe qui permet de mettre en place une communication montante et descendante. Chacun peut ainsi y partager ses comptes rendus de réunion ou des avis et des informations qu’il ou elle pense utile au reste du groupe. Ce groupe compte environ 200 membres.
Dans les GL, chaque coordinateur met en place ce qui lui semble le mieux. Par exemple mon groupe est doté d’un Google Group qui permet la communication interne mais ce n’est pas le cas de tous les groupes. Des membres LPO extérieurs au GL peuvent demander de rejoindre un Google group qui n’est pas le sien avec l’accord du coordinateur de GL.
Pour la communication externe, il existe une page Facebook officielle de la LPO PACA et des pages de groupes locaux. Chaque groupe fait ainsi comme il le souhaite. Il existe également des blogs, mais ils me semble lourds à utiliser et il se pose la question de la fréquentation de ces blogs.
En résumé, il existe une communication officielle au travers du site internet ou de la page Facebook LPO PACA et une communication faite par les groupes locaux qui sont libres de choisir le média qui leur convient le mieux (blog, mails, groupe de discussion, Google drive, Facebook, Texto, etc.).
Quel est le but d’une telle forme de communication ?
L’activité et la sollicitation des GL s’étant considérablement renforcées au cours de ces 20 dernières années (plus on est connu, et plus on est sollicité), cette forme de communication fluidifie et simplifie l’organisation et la diffusion de l’information.
Cependant, il faut respecter le choix de certains de ne pas utiliser les outils tels que Google ou Facebook. Il faut aussi faire face à la méconnaissance des outils informatiques de certains membres. Ainsi, il faut diversifier les outils pour permettre à chacun d’avoir l’information et de participer à la vie du groupe. Ce qu’il ne faut surtout pas occulter, c’est que même si certains membres des GL sont encore à «l’âge de pierre» en n’utilisant que le téléphone, cela fonctionne quand même, mais c’est moins facile !
Selon moi, la communication aide peu à recruter des adhérents. C’est plutôt lors d’animations, de sorties nature ou via le bouche à oreille que des personnes décident de nous rejoindre.
Comment voyez-vous le futur de la LPO PACA notamment en ce qui concerne la communication digitale de la LPO PACA dans 20 ans ?
Nous ne sommes pas maîtres de l’évolution des outils. Nous nous adaptons au fur et à mesure des innovations. Peut-être que les outils que nous utilisons actuellement seront obsolètes dans 5 ans. Il est difficile de prévoir à quoi ressemblera la communication de la LPO dans 20 ans.
Selon vous, quels seront les défis que la LPO PACA va devoir relever les prochaines années ?
Selon moi, pour anticiper l’évolution des outils il faudrait cadrer et proposer une uniformisation des moyens de communication dans les groupes locaux. Par exemple via un manuel du coordinateur de groupe qui expliquerait quels outils sont à notre disposition et quels sont leurs avantages et inconvénients.