Pour continuer le travail initié les années précédentes, et dans le cadre du suivi des refuges LPO, Arnaud et Christian du service environnement du PEM de Saint Mandrier sur Mer accompagnés par la LPO PACA, se sont réunis ce mois-ci pour nettoyer les nichoirs installés sur le site.
Ainsi, chaque nichoir a été ouvert et nettoyé avec de l’eau mélangé à quelques gouttes d’huile essentielle de thym, afin de ne pas utiliser de produit nocif pour la biodiversité. Ce produit naturel permet de désinfecter le gîte sans danger pour la faune sauvage qui l’occupe temporairement.
Résultat : Le nettoyage réalisé sur le site du PEM de Saint-Mandrier-sur-Mer nous permet de confirmer que 2 nichoirs ont été occupé en 2022, avec la présence d’un nid. Ces 2 nichoirs ont un trou d’envol adapté aux mésanges.
Les oiseaux ne sont pas les seuls occupants de ces installations : deux Tarentes de Mauritanie ont trouvé un refuge idéal pour la période hivernale en investissant un nichoir en béton de bois.
Concernant ceux inoccupés, il n’est pas rare de devoir attendre quelques années avant que ces derniers ne soient efficaces, le temps que les oiseaux les repèrent, s’y familiarisent et décident de s’y installer. En effet, les gîtes du PEM s ont été installé récemment. Il n’est donc pas inquiétant qu’ils ne soient pas tous occupés dès la première année. Par ailleurs, même en l’absence de nids ceux-ci ont pu être utilisé par les oiseaux en tant que refuge lors de conditions météorologiques peu clémentes et lieu de repos.
Ainsi, pour optimiser leur chance d’être adoptés par les oiseaux, certains nichoirs ont été déplacés lors de notre passage :
- des nichoirs semi-ouverts qui été placé trop haut dans les arbres, ont été déplacé dans des talus/buissons, convenant davantage aux espèces qui le fréquente (comme les Rougegorges familiers et les Rougequeues) ;
- quelques nichoirs à Mésanges, ont été installés dans des arbres plus dégagés, à proximité des autres nichoirs ayant fonctionné.
Le suivi des nichoirs fût également l’occasion idéale pour constater la bonne reprise des baguenaudiers plantés à l’automne dernier. Malgré un été particulièrement chaud, deux plants sur trois sont en pleine forme. Les azurés du baguenaudier (papillons de jour) qui dépendant de cet arbuste auront une plus grande offre de buissons hôtes dans cet environnement protégé.
Toujours dans une démarche en faveur de la biodiversité, d’autres actions sont prévues sur le site en commençant par la restauration de la cuve recevant les eaux de pluie, dans l’objectif de rendre le jardin partagé autonome de cette ressource précieuse.