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Thècla du bouleau © Marion Fouchard

Pour les papillons de jour PRA, l’objectif des inventaires de cette année étaient principalement de suivre les papillons PRA connus, de suivre les stations des plantes hôtes des papillons PRA existants ou potentiels sur le domaine.

 

En février une prospection a été menée au niveau de la station 1 afin d’inspecter l’ensemble des prunelliers.  Le prunellier est la plante hôte du Thècla du bouleau. La seule observation de l’espèce a été faite sur cette station. Pour cette espèce, il est plus facile d’observer les œufs en hiver que les imagos en été, car ils sont arboricoles.

Malgré la découverte et l’inspection d’une dizaine de pieds, aucun œuf n’a été trouvé. L’opération serait à réaliser chaque année.

Recherche d’œuf de Thècla du bouleau sur les prunelliers © Marion Fouchard

En mai, c’est au niveau des zones humides du domaine dont la station 4 que l’inventaire s’est concentré afin de rechercher des pieds d’aristoloche à feuilles rondes, rechercher la Zygènes du trèfle, et rechercher le Damier de la succise. Les pieds d’aristoloche au niveau de la station 4 n’ont pas été revus (bande proche des vignes, régulièrement coupée). Le Damier n’a pas été revu, la Zygène n’a pas été trouvée. Pour fini en fin d’été, deux sessions ont eu lieu pour recherche les espèces tardives (Louvet, Hespéries des cirses) sans succès.

Pour les orthoptères, des espèces intéressantes ont été vu hors chronoventaire, pendant les prospections « papillons PRA ». A titre d’exemple le criquet des ibères a été observé dans le Vallon de Lescure. Localisé il fréquente les milieux très secs et rocailleux, les garrigues en particulier composées de romarin et de cistes.

Criquet des ibères © Marion FouchardTéléphone équipé d’un microphone © Marion Fouchard

Pour les sauterelles, grâce une session d’enregistrement des stridulations, des espèces complémentaires ont pu être découvertes. Lors de cette session, différents points d’enregistrement ont été réalisés à la tombée de la nuit et en soirée, au niveau des stations de chronoventaire et à proximité.

Pour enregistrer les stridulations des sauterelles, parfois non audibles pour notre oreille selon les espèces, un microphone à ultrasons (Pettersson M500-384) est installé sur un smartphone et une application d’enregistrement sonore (Bat Recorder) est utilisée. 

 

Au niveau de la station 1 et 2, la Sauterelle à carapace a été découverte lors de la soirée d’enregistrement du 06/11/2023. Sa stridulation est non audible, elle se trouve en permanence posée sur les feuilles des arbres ou arbustes à feuillage persistant, en hauteur.

Graphique de la stridulation de la Sauterelle à carapace © Marion Fouchard

Sauterelle à carapace © Marion Fouchard

Certaines années sont plus favorables que d’autres à certaines espèces en fonction des conditions météorologiques. L’année 2023 était globalement une bonne année, que ce soit pour les papillons de jour, les Zygènes ou les orthoptères. De nouvelles espèces ont été trouvées pour ces taxons, dont des espèces patrimoniales, que ce soit dans le cadre du chronoventaire ou en dehors.

itancia

Chateau de l'Escarelle

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