Cette année, deux classes du collège Jean Moulin à Salon-de-Provence ont pu bénéficier d’une intervention de la part de la LPO. En effet, le département des Bouches-du-Rhône finance chaque année des animations à destination des collégiens du département afin de leur faire découvrir la biodiversité de leur territoire.
C’est ainsi une cinquantaine d’élèves qui ont pu être sensibilisés aux menaces qui pèsent sur la biodiversité et à la nécessiter de la préserver. Au travers de contenus théoriques et d’ateliers pédagogiques, les élèves ont pu se familiariser avec quelques espèces communes, leurs besoins écologiques et les pratiques favorables à leur accueil et leur conservation.
Une première heure a été consacrée à la définition de la notion de biodiversité incluant les interactions existantes entre les espèces telles que la prédation, le parasitisme, le mutualisme. Les participants ont défini cette notion à l’aide d’image et photos illustrant espèces, diversité génétique, milieux et relations. Un focus a permis de cibler la richesse biologique de notre département qui constitue un point-chaud de biodiversité.
Un deuxième atelier a permis d’identifier les différents services rendus par la biodiversité : alimentation, ressource en eau, régulation des évènements extrêmes, mais aussi loisirs culturels et sportifs. L’occasion pour chacun de prendre conscience de l’importance de notre environnement dans notre quotidien. Enfin, les principales menaces pesant sur la biodiversité ont été détaillées, illustrant l’impact de nos activités humaines.
Une deuxième heure d’intervention a été consacrée aux actions permettant de préserver la biodiversité à son échelle : modes de consommations, éco-gestes et accueil de la biodiversité à l’échelle de son jardin ou celui du collège. Au travers d’un atelier de mise en situation, les élèves ont pu identifier les pratiques défavorables à la biodiversité : tonte excessive, espèces exotiques envahissantes, cavités pièges, pollution lumineuse, utilisation de produits chimiques, mais aussi découvrir les pratiques et aménagements pouvant favoriser la faune sauvage : plantation d’espèces végétales locales nourricières, installation de nichoirs à oiseaux, mare, gîtes à reptiles ou à chauves-souris, compost, haies, etc.
L’occasion de revenir sur quelques idées reçues : le pain est à bannir pour la faune, l’arbre à papillons n’est pas un allié des pollinisateurs au même titre que les lampadaires ne sont pas les alliés de la faune nocturne.
Ces quelques notions, sauront, nous l’espérons contribuer à amorcer des petits changements dans les pensées et pratiques quotidiennes de chacun en faveur de la biodiversité.